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Publié le 28 juin 2011 par olivier
Rendons d’abord hommage au Stade Phocéen et à Chalon sur Saône pour être restés invaincus cette saison et avoir conquis les titres respectifs de fédérale 2 et fédérale 3.
Mais ces titres ne doivent pas cacher le véritable camouflet infligé à la fédération sur le problème des rétrogradations administratives.
Pourquoi Lille a été retrogradé ? Alors qu’en obtenant gain de cause devant les tribunaux, Lille montre un bilan financier normal, sans problème particulier. Le problème, c’est que l’on a eu une poule de 13, avec beaucoup moins de récupération et 4 clubs rétrogradés. Mauléon devait partir en fédérale 2, puisque rétrogradé sportivement.
Pourquoi Marseille a été rétrogradé ? On peut ne pas aimer les présentations comptables du club, mais de là à prononcer une rétrogradation qui vient en plus fausser le championnat de fédérale 2, c’est à dire 94 clubs qui rêvent de promotion, de maintien ou de titre et qui savaient dés le départ que les dés étaient pipés. Chambéry, 2° national, s’est fait corrigé et reste en fédérale 2, simplement éliminé par une équipe de fédérale 1 qui était dans le mauvais championnat.
Pourquoi Chalon a été rétrogradé en fédérale 3 ? Même bilan que Marseille, même conséquences, même histoire contre le 2° national, autre club rétrogradé administrativement. On y retrouve une ossature de l’équipe 1/4 de finaliste du Jean Prat l’an dernier, des dirigeants qui étaient déjà là. Juste une sanction, suite à une liquidation judiciaire et une dérogation pour repartit en fédérale 3. 222 clubs qui subissent déjà le délire de la réforme fédérale sur un an avec plus de 120 rétrogradations et un champion désigné en Septembre.
Est-ce que c’est cela, la gestion du rugby amateur ? Quand est-ce que les instances fédérales vont s’intéresser à l’impacte sociale d’une faillite ou d’une rétrogradation. On entend de la part des supporteurs qu’un déficit, c’est de la triche, que le championnat est tronqué. Le mal étant déjà fait, pourquoi alors tronquer un championnat l’année suivante, surtout que le repêché n’est pas spécialement la victime du club fautif.
Sur rugbyfederal, nous développons une hypothèse qui permettrait de faire réfléchir les dirigeants face à leurs délires et les responsabiliser. Si un club connait un déficit, il serait plus judicieux de le mettre sous tutelle avec une immobilisation de ses finances afin de rembourser ses dettes. La DNACG définirait ainsi la part destinée à l’équipe 1, puisque c’est généralement la gestion des seniors qui plombe un club. Le reste permettant de rembourser les créances.
Ainsi, le club serait maintenu, mais avec des possibilités moindre et un contrôle de gestion. Si le club refusait cela, son numéro d’affiliation lui serait retiré et pourrait ainsi repartir… en 4° série.
Avec ce système, nous rétablissons l’équité sportive dans les divisions qui n’ont rien demandé et les sanctions sont beaucoup plus sévères pour les fautifs.
Si le président Camou nous lit, un débat sur le sujet serait le bienvenu.
Tres bon article. et une pensée pour le SOC, victime par rebond des errements de la fédé.
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Quelqu'un peut m'expliquer pourquoi Chambéry, finaliste malheureux, ne monte pas en division supérieure? Il n'y a qu'une seule montée?!
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chambery n'est pas finaliste, ils sont tombés sur Marseille en 1/4 (même si ils ont fait le 2ème meilleur parcours national en fed2) et il n'y a que 4 montées cette année
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Ah autant pour moi !
4 montées c'est bien peu dit donc...
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