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vpl a écrit:
Quand on parle du déficit du budget en % du PIB, autour de 5%, ça donne l'impression qu'on dépense 100 mais qu'on récolte 95
Ah, mais ça, c'est une évidence : la question est : à quoi est dépensé cet argent ?
vpl a écrit:
Vous êtes rigolos quand même, quand vous dites qu'il n'y a pas de baisses d’impôts....la suppression de la taxe d'habitation ou de la redevance télé, c'est beaucoup plus large que 10%, c'est plutôt la moitié des gens.
Mais il faut bien faire des annonces tonitruantes de baisse d'impôts à l'attention des français pour tenter de faire passer cette main basse de quelques uns sur les finances publiques ! Et on dirait que ça marche !
La question de baisse d'impôts ou pas n'en est pas une : la principale question, c'est de savoir si les français vivent mieux ou moins bien financièrement aujourd'hui qu'en 2017 : ça s'appelle le pouvoir d'achat ... et quand tu constates qu'aujourd'hui, il y a de plus en plus de gens qui bossent, mais qui doivent choisir entre se chauffer et se nourrir décemment, qu'ils n'ont plus les moyens d'emmener leurs enfants en vacances ... on se dit que le pouvoir d'achat a plutôt diminué qu'augmenté ... mais ce n'est pas grave : on a trouvé le bouc émissaire : ce sont les immigrés qui viennent se gaver chez nous : et c'est là que le Rhaine arrive avec ses gros sabots pour engranger sur la peur et la haine de l'autre !
Je pensais qu'en presque 100 ans, les solutions simplistes auraient disparu grâce à l'éducation et à une meilleure information de la population : hélas, ça n'a pas l'air d'être encore le cas aujourd'hui.
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dom a écrit:
: on a trouvé le bouc émissaire : ce sont les immigrés qui viennent se gaver chez nous : et c'est là que le Rhaine arrive avec ses gros sabots pour engranger sur la peur et la haine de l'autre !
c'est un des éléments dont effectivement le Rn se nourrit, il n'a qu'à se baisser.
Mais pas que, il y a un manque de bon sens quelque part qui engraisse la haine, l'écologie punitive, les écologistes représentent l'alternative possible à Macron,
par exemple ils n'ont aucun encrage avec la réalité quotidienne des moins nantis et des classes moyennes, une aubaine pour le Rn , puisse que la gauche et les écologistes en sont parti prenante me semble t-il ou au pire semble l'ignorer?
Il y a une alternative à imposer les choses, encore faut - il ouvrir les yeux et aborder le problème.
Laissons rouler les gens avec leur voiture car la plupart ne peuvent investir mieux, le jour viendra ou sur le marché il n'y aura que des véhicules en théorie non polluantes.
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pekin a écrit:
Laissons rouler les gens avec leur voiture car la plupart ne peuvent investir mieux, le jour viendra ou sur le marché il n'y aura que des véhicules en théorie non polluantes.
Avant toute chose, je dirais qu'il faut investir massivement dans des transports collectifs efficaces, bon marché et pouvant remplacer intelligemment la voiture au quotidien ! Et, à ce moment là, la voiture ne deviendra peut-être plus le choix premier des français pour aller au travail par exemple.
En quelques décennies, on a perdu tout le réseau qui nous permettait de nous rendre même dans les endroits les plus reculés en transport en commun : la faute à mon avis à une recherche de rentabilité à tout prix : les transports collectifs, ça devrait faire partie des services publics et ne pas être soumis à la loi des marchés.
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pekin a écrit:
dom a écrit:
: on a trouvé le bouc émissaire : ce sont les immigrés qui viennent se gaver chez nous : et c'est là que le Rhaine arrive avec ses gros sabots pour engranger sur la peur et la haine de l'autre !
c'est un des éléments dont effectivement le Rn se nourrit, il n'a qu'à se baisser.
Mais pas que, il y a un manque de bon sens quelque part qui engraisse la haine, l'écologie punitive, les écologistes représentent l'alternative possible à Macron,
par exemple ils n'ont aucun encrage avec la réalité quotidienne des moins nantis et des classes moyennes, une aubaine pour le Rn , puisse que la gauche et les écologistes en sont parti prenante me semble t-il ou au pire semble l'ignorer?
Il y a une alternative à imposer les choses, encore faut - il ouvrir les yeux et aborder le problème.
Laissons rouler les gens avec leur voiture car la plupart ne peuvent investir mieux, le jour viendra ou sur le marché il n'y aura que des véhicules en théorie non polluantes.
Les immigrés qui se gavent, les chômeurs qui profitent du système, les riches de plus en plus riches, l'état obèse et ses fonctionnaires toujours plus nombreux, etc, etc...
Il faut bien trouver un bouc émissaire pour expliquer aux français les raisons du lent, mais bien réel délitement de l'Etat et des services publics. Et ce n'est pas en fixant des "lignes rouges" (à ne pas franchir) que les politiques de tous bords recolleront les morceaux d'une société fracturée par des décennies d'immobilisme (absence de réformes structurelles).
Dernière modification par N° Se7en (21/08/25 09:24)
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dom a écrit:
pekin a écrit:
Laissons rouler les gens avec leur voiture car la plupart ne peuvent investir mieux, le jour viendra ou sur le marché il n'y aura que des véhicules en théorie non polluantes.
Avant toute chose, je dirais qu'il faut investir massivement dans des transports collectifs efficaces, bon marché et pouvant remplacer intelligemment la voiture au quotidien ! Et, à ce moment là, la voiture ne deviendra peut-être plus le choix premier des français pour aller au travail par exemple.
En quelques décennies, on a perdu tout le réseau qui nous permettait de nous rendre même dans les endroits les plus reculés en transport en commun : la faute à mon avis à une recherche de rentabilité à tout prix : les transports collectifs, ça devrait faire partie des services publics et ne pas être soumis à la loi des marchés.
Rien qu'à ce niveau, on voit l'énorme problème de "mobilités" qu'a créé le nouveau mode de production avec la disjonction entre lieux de production rt lieux d'habitation. Dans le précédent mode de production, les salariés se rendaient le plus souvent à vélo ou en transports en commun (parfois organisés par l'entreprise elle-même) à l'usine. Aujourd'hui l'éloignement des lieux de travail et d'habitation crée des problèmes énormes de temps de transport, de coûts, d'infrastructures et d'écologie entre autres.
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