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#1 24/03/23 17:31

leking
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Grenoble au rythme des soirées du vendredi soir

À Dillon, Texas, le football américain est roi et une seule nuit compte dans la vie de ses habitants : celle du vendredi, soir de match de l’équipe du lycée… Eric Taylor, nouvel entraîneur de l’équipe des Panthers, doit gérer la pression que tout le monde met sur lui dans un seul et unique but : que son équipe redevienne la meilleure du championnat. C’est marrant, n’est-ce pas, comme le synopsis de la célèbre série Friday Night Lights*, tirée du roman de Buzz Bissinger, ressemble dans les grands traits à la situation du FCG et de son manager Fabien Gengenbacher.

Un parallèle dont on ignore encore évidemment s’il épousera jusqu’au bout la courbe des arcs narratifs de ladite série (pas question de "spoiler" quoi que ce soit ici), mais dont on est on est à peu certain qu’il ne devrait pas épargner encore quelques rebondissements. Et pas seulement parce que le diffuseur a fait la bonne surprise au club alpin de le programmer trois fois lors des quatre prochaines semaines dans la même prestigieuse tranche horaire, puisqu’après cette réception d’Oyonnax les Isérois affronteront Nevers (le 7 avril) puis Mont-de-Marsan (14 avril) le vendredi soir en prime-time.

Légitime impasse à Angoulême
Le signe d’un regard nouveau porté par le rugby français sur le club isérois depuis son spectaculaire redressement de ces trois derniers mois ? À l’évidence. Mais aussi, forcément, une pression supplémentaire pour l’équipe qui se sait plus attendue et épiée que jamais, alors qu’elle vient d’enchaîner sept rencontres en autant de semaines et va forcément entrer dans le dur physiquement, avec encore un mois entier de compétition face aux meilleures équipes du championnat sans bénéficier du moindre week-end de repos…

Un deal dantesque dont les Grenoblois n’ont pas d’autre choix que de s’accommoder, quitte à devoir sacrifier une partie de leurs chances sur certains matchs, comme la semaine dernière à Angoulême où l’inévitable turnover a forcément pesé sur le rendement de l’équipe, en premier lieu dans le secteur de la touche où le manque de repères entre joueurs a précipité la première défaite de l’année 2023 (21-16).

Une prise de risque calculée, dont le staff espérait légitimement qu’elle porte ses fruits "C’est au staff de mettre en place une rotation, mais parallèlement, c’est aux joueurs ménagés de se montrer responsable au quotidien dans ce qu’on appelle la performance invisible, prévenait la semaine dernière Fabien Gengenbacher, déterminé depuis sa prise de fonction à insister sur la responsabilisation des joueurs. À ce stade de la saison, tous les paramètres sont importants." Qui plus est lorsqu’il s’agit d’affronter des Oyonnaxiens incontestables leaders de la division, vainqueurs sans coup férir du match aller (46-13, 6 essais à 1), face auxquels les Grenoblois voudront s’évaluer pour mesurer à la fois leurs progrès et leurs ambitions à l’aune du sprint final.

Source midol  Nicolas Zanardi






on vien on gagne et on s en va............

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