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#1 19/08/20 19:14

Théo
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Inscrit le: 05/01/12
Messages: 2104

Nagusa

Toujours pas de nouvelles ?

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#2 19/08/20 20:51

le n 5
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Lieu: bas grésivaudan
Inscrit le: 02/02/08
Messages: 4087

Re: Nagusa

Ca sent pas bon cette histoire...






`When the seagulls follow the trawler, it is because they think sardines will be thrown into the sea'..Eric C

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#3 19/08/20 22:56

Galix38
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Inscrit le: 10/12/15
Messages: 287

Re: Nagusa

J’ai poser la question sur le Twitter du club... la réponse du CM: Je n'ai pas la date exacte, mais il ne devrait pas tarder.
Plus qu’à attendre 😊

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#4 20/08/20 08:25

Théo
Membre
Inscrit le: 05/01/12
Messages: 2104

Re: Nagusa

Galix38 a écrit:

J’ai poser la question sur le Twitter du club... la réponse du CM: Je n'ai pas la date exacte, mais il ne devrait pas tarder.
Plus qu’à attendre 😊

Super merci pour l’information et super nouvelle !

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#5 20/08/20 08:32

pierre
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Inscrit le: 15/01/15
Messages: 1392

Re: Nagusa

C'est aussi ce que me répond mon plombier , qu'il e devrait pas tarder...

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#6 20/08/20 10:18

jipe148
Membre
Lieu: Aigues-Mortes
Inscrit le: 08/02/14
Messages: 8387

Re: Nagusa

en principe , il revient toujours...mais quand? Bon le bon côté, c'est que pour le moment il ne doit rien coûter au club......( c'est pas une maison de retraite le FCG....quoique!!)

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#7 20/08/20 11:09

Galix38
Membre
Inscrit le: 10/12/15
Messages: 287

Re: Nagusa

pierre a écrit:

C'est aussi ce que me répond mon plombier , qu'il e devrait pas tarder...

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#8 20/08/20 11:20

pierre
Membre
Inscrit le: 15/01/15
Messages: 1392

Re: Nagusa

Je ne remettais pas en cause l'info mais c'était juste pour dire que la réponse très vague me fait penser que le FCG n'en sait rien.

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#9 20/08/20 11:53

jipe148
Membre
Lieu: Aigues-Mortes
Inscrit le: 08/02/14
Messages: 8387

Re: Nagusa

pierre a écrit:

Je ne remettais pas en cause l'info mais c'était juste pour dire que la réponse très vague me fait penser que le FCG n'en sait rien.

l'an dernier, il me semble que le MHR a envoyé un émissaire pour le récupérer...peut-être qu'ils n'ont ni télé, ni portable sur son île....et si les infos arrivent pas pigeon voyageur, il nous faudra surement beaucoup de patience....si il vient!!

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#10 20/08/20 13:50

phitch
Membre
Lieu: Quelque part en Chartreuse
Inscrit le: 02/07/07
Messages: 769

Re: Nagusa

Je vous remet ici le périple effectué en 2006 par des Agenais commandités pour aller chercher Rupeni Caucaunibuca, meilleurs marqueur du Top  14 à l'époque et qui n'était pas rentré des Fidji. Ceci avait fini par conduire à son licenciement.
Souhaitons qu'il n'en soit pas de même pour Timoci, sinon bon courage au F.C.G.
Bonne lecture :
« AH ! VOUS VENEZ CHERCHER Rupeni Caucau ?, rigole l’agent d’immigration à l’aéroport international de Nadi, grand balèze, une carrure de deuxième ligne, en jupe. Je vous donnerai quatorze jours, vous en aurez besoin. Parce que, même ici aux Fidji, personne ne sait où il est. Bon courage ! » Après un périple qui nous amenés de Paris à Bangkok, puis à Auckland en Nouvelle-Zélande avant de remonter vers les îles Fidji, ces informations ne sont guère encourageantes. Après vingt-sept heures de vol, dix-sept heures d’attente à Bangkok, plus le lot habituel de fouilles et de queues interminables, une nouvelle attente de trois heures à Auckland, nous sommes encore loin de toucher au but. Le but, c’est de retrouver Rupeni. De raconter pourquoi Rupeni Caucaunibuca (prononcez « thau-thau-nimbutha »), énigmatique ailier du SU Agen, meilleur marqueur du Championnat de France de rugby, des deux dernières saisons, n’est pas encore rentré en France. Attendu le 10 juillet avec ses coéquipiers, il a déjà manqué sur la feuille de match lors des cinq premières journées. Mais voilà, même si le tamponneur des passeports en question connaît Agen, même si aux îles Fidji le moindre chauffeur de taxi, serveuse ou concierge d’hôtel sait qui est Rupeni Caucau, personne ne sait exactement où il se trouve. Son village ne figure sur aucune carte, n’est mentionné sur aucun site Internet. D’ailleurs, en fait de village, il ne s’agit que d’un groupement de cases et de huttes au bout de 25 km de piste, sans électricité, sans eau courante, sans télévision, où personne ne possède de voiture et où le téléphone communautaire n’a été installé pour la première fois que samedi dernier. On le découvrira en atteignant Nasau, le village natal de « Rups » dans le district de Navakasiga, à l’extrême ouest de l’île de Vanua Levu, dans l’archipel des Fidji. Avant d’y arriver, il faut passer une nuit à Nadi, reprendre l’avion le lendemain, un coucou de seize places qui survole les eaux turquoises et les atolls innombrables de la mer Koro, avant de nous poser sur Vanua Levu, la deuxième plus grande île fidjienne. À Savusavu, précisément, ville paisible cinq mille âmes, connue pour ses sources chaudes, ses perles noires et son lieu de mouillage pour de riches marins américains en quête de l’exotisme et de la douceur de vivre à la fidjienne. Navakasiga se trouve, nous dit-on, à trois ou quatre heures de route de Savusavu, mais, même ici, personne ne peut désigner sur la carte, avec précision, où se trouve le village. Partis vendredi midi de Paris, nous n’avons toujours aucune garantie de trouver notre oiseau des îles dans la journée en quittant Savusavu mardi matin. Au volant d’un 4 × 4 loué sur place, il faut traverser la chaîne montagneuse qui forme l’épine dorsale de l’île volcanique de Vanua Levu et rouler vers l’ouest. Une route plutôt convenable, voire confortable pendant les 70 premiers kilomètres, mais peu après le village de Nabuvatu, la route goudronnée prend fin pour devenir une piste cabossée et poussiéreuse, sur laquelle le compteur atteint péniblement les 40 km/h. « Allez jusqu’à Nabouwalu ! Il suffira de demander votre direction pour Navakasiga », nous avait assuré Sitiveni, un autochtone de Savusavu, indiquant une vague zone sur la carte. Nabouwalu, sur la pointe sud-ouest de Vanua Levu, est un peu la ville principale de la province de Bua, un endroit où on a installé l’électricité en 1998 et d’où part le ferry pour Suva, sur la grande île de Viti Levu. La station de bus est pleine de monde. Dès que nous prononçons le nom de Rupeni, les gens se précipitent pour nous aider. Parmi eux, par le plus grand des hasards, Jali Sigarara, président du club de rugby du coin et ancien éducateur de Caucaunibuca : « Ce Rupeni, il est bon, mais il est fidjien ! dit-il pour expliquer cette éclipse de l’ailier international. Il a toujours eu beaucoup de talent, je dirais même que c’est un talent fou. Mais il a toujours manqué de rigueur, et c’est ça le problème du rugby fidjien. Quand il était jeune, Rupeni était le genre de joueur qui n’apprenait jamais de ses erreurs, et j’ai l’impression que rien n’a changé, poursuit-il. Dites bien aux gens en France que nous, à Nabouwalu et dans la province de Bua, nous ne cautionnons pas son attitude envers son club français. Il a un contrat, il aurait dû le respecter ! »! Jali monte dans la voiture, nous emmène sur la colline où habite le frère de Rupeni. La maison est vide. « J’ai une mauvaise nouvelle pour vous, lâche-t-il. On vous a donné de mauvaises indications. Vous êtes venus beaucoup trop loin. Repartez d’où vous venez, puis tournez à gauche en direction de Naviquiri… » Jali nous confie à un guide, Charlie, dont la femme est originaire d’un autre village de Navakasiga, à quelques kilomètres du fief des Caucaunibuca. « Et si jamais vous ne le trouvez pas, ne vous inquiétez pas, vous pouvez venir dormir à la maison ce soir… » Si la route principale n’est qu’une piste à travers la brousse, la Naviquiri Road est encore pire. Un chemin à une voie, uniquement praticable par des 4 × 4, qui s’enfonce vers l’ouest sur plus de vingt kilomètres. À chaque kilomètre grandit l’impression que cette piste sinueuse nous mène au bout du bout du monde, loin de tout, hors du temps. Comme il n’y a aucune signalisation, c’est notre guide Charlie qui nous indique : nous sommes enfin arrivés à Nasau. Un amas de cases groupées autour d’une église. Toutes les constructions, sauf deux, sont soit en tôle ondulée, soit des « bure » (maisons traditionnelles). Rupeni a grandi dans l’une d’elles, sous un toit de feuilles de palmiers et derrière des murs en bambou tressé. Les deux exceptions, faites de simples parpaings, sont l’église du village, où les fidèles vont prier tous les matins à 4 heures et trois fois le dimanche, et la maison de Rupeni Caucaunibuca, construite par son père avec l’argent d’Agen. À côté, à une dizaine de mètres à l’ouest, se trouve la première maison de « Caucau », une baraque en tôle bâtie avec l’argent des Auckland Blues. Seuls signes extérieur s de « richesse », ce sont de loin les maisons les plus grandes du village, mais leur construction et leur conception restent des plus modestes, sans aucun électroménager ni eau chaude, avec juste un point d’eau dans le jardin et un feu de bois rudimentaire en guise de cuisinière. En dehors de l’église, les Caucaunibuca sont les seuls à posséder un petit groupe électrogène, qui alimente quelques néons le soir. Il y a bien une télé dans le salon décoré avec le « tapa » fidjien (tissu traditionnel), mais celle-ci ne sert qu’à passer les cassettes et les DVD, car Nasau n’a aucun moyen de recevoir les émissions hertziennes. Sokoveti Caucaunibuca, sa femme,
nous reçoit. Enceinte et dans son dernier mois de grossesse. Elle nous explique qu’ici, pour voir un match de rugby en direct, il y a deux options : faire trois heures de route pour rejoindre Labasa, la capitale de l’île. Ou monter la télé sur les pentes de la « montagne du Singe »située à une dizaine de kilomètres de là, où on peut capter un signal. « Pour le match contre la France au Mondial 2003, c’est ce que nous avons fait, raconte-elle. Nous sommes partis avec le groupe électrogène, la télé et l’antenne, nous nous sommes installés sur le bord de la route, tout le village est venu et nous avons pu regarder le match ensemble. » Il est 13 heures mardi, lorsque Emosi, le père de Rupeni, nous invite à nous asseoir en tailleur sur les nattes de la terrasse de la maison « Agen ». Quatre-vingt-quatorze heures se sont écoulées depuis que nous avons quitté Paris, mais nous ne sommes pas encore au bout de nos peines. L’oiseau insaisissable n’est pas là. « Il est parti à la pêche, explique Sokoveti. Je ne sais pas à quelle heure il va rentrer, vers dix-huit heures peut-être. Peut-être plus tard. » Reste à attendre, à regarder les gamins du village jouer à toucher, et à respirer le parfum des frangipaniers et de la mangue verte. Aux Fidji, la vie s’écoule à son propre rythme, rien n’est jamais pressé et, ici, dans cette parcelle éloignée de l’archipel mélanésien, c’est comme si le temps n’existait plus… Ce n’est qu’à 21 h 30 que Rupeni revient de sa sortie en mer. Les bras chargés de poissons. Ni surpris ni gêné de trouver deux journalistes français qui l’attendent. « Salut… Quand est-ce que vous êtes arrivés ? », dit-il, puis il disparaît une demi-heure pour s’occuper de ses poissons et prendre une douche. « La chose qui me manque le plus quand je suis à Agen, c’est d’aller à la pêche, confie-t-il enfin. Ici, je sors tous les jours sur mon bateau, je vais plonger avec le masque et le harpon, je ne m’en lasse jamais. Je m’éclate vraiment, ici, je suis heureux. » En nous montrant la case dans laquelle il a grandi, Rupeni poursuit : « Nous avons commencé ici sans argent, je suis parti pour essayer d’en gagner et j’ai eu de la chance. Je ne suis peut-être pas comme d’autres joueurs, mais j’ai grandi ici et j’adore cet endroit. Et je sais que, dès que j’aurai fini le rugby, je reviendrai vivre ici pour toujours. » À première vue, malgré les rumeurs dans la presse fidjienne, relayée ensuite par Internet, « Rups » n’a rien perdu de sa corpulence habituelle. Il pèse environ 106 kg, plus ou moins son poids « de forme » en fin de saison à Agen. Et la rumeur de sa maladie ? « J’ai bien attrapé la typhoïde et j’étais malade, très malade, pendant trois semaines. Mais je n’ai jamais perdu douze kilos comme certains journalistes l’ont écrit. J’en ai perdu quatre ou cinq. Et, depuis, je les ai repris… » « Ru », comme on l’appelle familièrement ici dans son village, n’a jamais été un grand parleur et il faut toujours beaucoup de patience pour obtenir ses confidences. Mais on aborde doucement le sujet de son non-retour à Agen. La réponse se trouve, jusqu’à demain (vendredi), dans le ventre de sa femme. Après leur petite fille Caroline, née à Agen, Sokoveti est sur le point d’accoucher d’un garçon. Et ce sont les pressions familiales et coutumières qui empêchent Rupeni de partir. « Ici, aux Fidji, nous avons nos propres coutumes, dit-il. Il est très important pour moi et pour tout mon village que je sois présent pour la naissance de mon fils. Il y a tant de choses à faire, c’est un moment important pour la vie de notre communauté, des traditions à respecter, et je ne peux pas ne pas être là. Parce que, au fond de mon coeur,ma famille est plus importante que tout. C’est ce que je leur ai dit aux Agenais : que le rugby est important, mais ça viendra toujours en deuxième place ; derrière ma famille. Et je suis désolé si j’ai déçu les gens d’Agen. » Aujourd’hui, Rupeni et sa femme, accompagnés des parents de celui-ci, Emosi et Caroline, prendront l’avion pour Suva, la capitale des Fidji, où Sokoveti devra rejoindre la maternité. Convaincue – contre les principes de sa culture – qu’elle ne peut accoucher au village, à trois heures de piste de tout hôpital, elle subira une césarienne. Toute la famille reviendra dimanche àNasau, Navakasiga, avec le bébé, et, mercredi prochain, Rupeni prendra l’avion pour Paris. Promis, juré. Rupeni a pu s’expliquer directement avec les gens d’Agen. Laurent Lubrano, le directeur général du club, et Emmanuel Blorville, son agent, se sont lancés dans le même périple pour retrouver sa trace. Lubrano est rentré et a annoncé hier le retour du Fidjien dans le Lot-et-Garonne pour le vendredi 22 septembre. Blorville, resté sur place, fera le voyage retour avec lui. Quant à son premier match de la saison, il ne sait pas encore quand il sera prêt physiquement. « Je pourrais éventuellement jouer vingt minutes, mais pas plus. J’ai perdu beaucoup au niveau de la condition physique pendant ma maladie et, en dehors de la plongée et des parties de toucher quotidiennes avec les gars du village, je n’ai rien fait », avoue-t-il. Après une nuit au village, il nous faut reprendre la route. Toute la famille est là pour nous saluer. Rupeni, revenu d’une nouvelle sortie en mer les bras chargés de noix de coco, semble apaisé, bien dans sa peau de Fidjien. Dernière question, on lui demande ce qu’il compte faire cet après-midi. « Je ne sais pas trop, dit-il d’un air rêveur. Sans doute jouer à toucher avec les potes du village. » Ainsi va la vie à Nasau, Navakasiga.






Ni dieu ni maître

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#11 20/08/20 13:56

Vercors44
Membre
Inscrit le: 27/05/20
Messages: 492

Re: Nagusa

En fait on connaît le mois de son retour mais pas l'année !!

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#12 20/08/20 14:11

le n 5
Membre
Lieu: bas grésivaudan
Inscrit le: 02/02/08
Messages: 4087

Re: Nagusa

Ce sont sûrement eux qui sont dans le vrai au niveau pression du quotidien et/ou professionnel.  Cependant, personne ne l oblige a dire oui lors d un recrutement (ou a signer un bout de papier )il y a t il une prime a la signature !!??
Donc, oui la famille en 1er mais la parole aussi...






`When the seagulls follow the trawler, it is because they think sardines will be thrown into the sea'..Eric C

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#13 20/08/20 17:16

vpl
Modérateur
Inscrit le: 30/06/07
Messages: 31040

Re: Nagusa

Ça n'a pas grand chose à voir avec Caucaunibuca : à la base c'est quand même l'arrêt des vols à cause du Covid qui est le problème, et il y a eu des échos qu'il restait actif (auprès d'une équipe locale je crois).
Par rapport à celui qui disparaissait dans la nature et prenait 20kg y'a une petite marge...

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#14 20/08/20 22:46

le n 5
Membre
Lieu: bas grésivaudan
Inscrit le: 02/02/08
Messages: 4087

Re: Nagusa

Il a peut être juste peur de le choper !!??






`When the seagulls follow the trawler, it is because they think sardines will be thrown into the sea'..Eric C

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#15 21/08/20 08:59

Zoreil
Membre
Inscrit le: 01/07/07
Messages: 13330

Re: Nagusa

merci phitch smile

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#16 21/08/20 09:25

Bébert 38
Membre
Inscrit le: 17/12/16
Messages: 1559

Re: Nagusa

nous sommes PAS PRET DE LE VOIR JOUER encore une fois UNE IDEE DE GENIS DE COCO BEGON ET GLAS

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#17 21/08/20 09:45

vacherin
Membre
Inscrit le: 04/03/12
Messages: 8487

Re: Nagusa

Ils ont apporté du Saint-Genis ou plutôt du Saint-Genix

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#18 21/08/20 14:10

phitch
Membre
Lieu: Quelque part en Chartreuse
Inscrit le: 02/07/07
Messages: 769

Re: Nagusa

VPL et ses poupées vaudou du forum.
On peu poster n'importe quoi même avec des émoticônes , il faut toujours qui l'a ramène avec sa verbe contestataire et déplaisante.
J'avais préciser au début de mon poste "...souhaitons qu'il n'en soit pas de même pour TIMOCI...", donc loin de moi l'idée qu'il en soit jusqu'à preuve du contraire la même chose que Caucau, mais je ne vais pas entrer dans ces échanges de bas niveau.
Simplement ce genre de réponse donne de moins en moins envie de poster sur un forum, ditacturé par le(s) modérateur(s) de service.






Ni dieu ni maître

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#19 21/08/20 14:25

jipe148
Membre
Lieu: Aigues-Mortes
Inscrit le: 08/02/14
Messages: 8387

Re: Nagusa

phitch a écrit:

VPL et ses poupées vaudou du forum.
On peu poster n'importe quoi même avec des émoticônes , il faut toujours qui l'a ramène avec sa verbe contestataire et déplaisante.
J'avais préciser au début de mon poste "...souhaitons qu'il n'en soit pas de même pour TIMOCI...", donc loin de moi l'idée qu'il en soit jusqu'à preuve du contraire la même chose que Caucau, mais je ne vais pas entrer dans ces échanges de bas niveau.
Simplement ce genre de réponse donne de moins en moins envie de poster sur un forum, ditacturé par le(s) modérateur(s) de service.

rassure toi, tu n'auras jamais le dernier mot..VLP a son avis sur absolument tout et son avis vaut référence!!
effectivement difficile de pouvoir donner son humble avis...
un avis  de bon goût: quand VLP poste, quelque soit le sujet félicite le...flatte le....
.il  comprendra peut-être un jour que nos avis sont aussi pertinent que les siens...et qu'il ne détient en aucune façon LA vérité..

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#20 21/08/20 16:19

Tistou
Membre
Inscrit le: 25/05/18
Messages: 1576

Re: Nagusa

phitch a écrit:

Je vous remet ici le périple effectué en 2006 par des Agenais commandités pour aller chercher Rupeni Caucaunibuca, meilleurs marqueur du Top  14 à l'époque et qui n'était pas rentré des Fidji. Ceci avait fini par conduire à son licenciement.
Souhaitons qu'il n'en soit pas de même pour Timoci, sinon bon courage au F.C.G.
Bonne lecture :
« AH ! VOUS VENEZ CHERCHER Rupeni Caucau ?, rigole l’agent d’immigration à l’aéroport international de Nadi, grand balèze, une carrure de deuxième ligne, en jupe. Je vous donnerai quatorze jours, vous en aurez besoin. Parce que, même ici aux Fidji, personne ne sait où il est. Bon courage ! » Après un périple qui nous amenés de Paris à Bangkok, puis à Auckland en Nouvelle-Zélande avant de remonter vers les îles Fidji, ces informations ne sont guère encourageantes. Après vingt-sept heures de vol, dix-sept heures d’attente à Bangkok, plus le lot habituel de fouilles et de queues interminables, une nouvelle attente de trois heures à Auckland, nous sommes encore loin de toucher au but. Le but, c’est de retrouver Rupeni. De raconter pourquoi Rupeni Caucaunibuca (prononcez « thau-thau-nimbutha »), énigmatique ailier du SU Agen, meilleur marqueur du Championnat de France de rugby, des deux dernières saisons, n’est pas encore rentré en France. Attendu le 10 juillet avec ses coéquipiers, il a déjà manqué sur la feuille de match lors des cinq premières journées. Mais voilà, même si le tamponneur des passeports en question connaît Agen, même si aux îles Fidji le moindre chauffeur de taxi, serveuse ou concierge d’hôtel sait qui est Rupeni Caucau, personne ne sait exactement où il se trouve. Son village ne figure sur aucune carte, n’est mentionné sur aucun site Internet. D’ailleurs, en fait de village, il ne s’agit que d’un groupement de cases et de huttes au bout de 25 km de piste, sans électricité, sans eau courante, sans télévision, où personne ne possède de voiture et où le téléphone communautaire n’a été installé pour la première fois que samedi dernier. On le découvrira en atteignant Nasau, le village natal de « Rups » dans le district de Navakasiga, à l’extrême ouest de l’île de Vanua Levu, dans l’archipel des Fidji. Avant d’y arriver, il faut passer une nuit à Nadi, reprendre l’avion le lendemain, un coucou de seize places qui survole les eaux turquoises et les atolls innombrables de la mer Koro, avant de nous poser sur Vanua Levu, la deuxième plus grande île fidjienne. À Savusavu, précisément, ville paisible cinq mille âmes, connue pour ses sources chaudes, ses perles noires et son lieu de mouillage pour de riches marins américains en quête de l’exotisme et de la douceur de vivre à la fidjienne. Navakasiga se trouve, nous dit-on, à trois ou quatre heures de route de Savusavu, mais, même ici, personne ne peut désigner sur la carte, avec précision, où se trouve le village. Partis vendredi midi de Paris, nous n’avons toujours aucune garantie de trouver notre oiseau des îles dans la journée en quittant Savusavu mardi matin. Au volant d’un 4 × 4 loué sur place, il faut traverser la chaîne montagneuse qui forme l’épine dorsale de l’île volcanique de Vanua Levu et rouler vers l’ouest. Une route plutôt convenable, voire confortable pendant les 70 premiers kilomètres, mais peu après le village de Nabuvatu, la route goudronnée prend fin pour devenir une piste cabossée et poussiéreuse, sur laquelle le compteur atteint péniblement les 40 km/h. « Allez jusqu’à Nabouwalu ! Il suffira de demander votre direction pour Navakasiga », nous avait assuré Sitiveni, un autochtone de Savusavu, indiquant une vague zone sur la carte. Nabouwalu, sur la pointe sud-ouest de Vanua Levu, est un peu la ville principale de la province de Bua, un endroit où on a installé l’électricité en 1998 et d’où part le ferry pour Suva, sur la grande île de Viti Levu. La station de bus est pleine de monde. Dès que nous prononçons le nom de Rupeni, les gens se précipitent pour nous aider. Parmi eux, par le plus grand des hasards, Jali Sigarara, président du club de rugby du coin et ancien éducateur de Caucaunibuca : « Ce Rupeni, il est bon, mais il est fidjien ! dit-il pour expliquer cette éclipse de l’ailier international. Il a toujours eu beaucoup de talent, je dirais même que c’est un talent fou. Mais il a toujours manqué de rigueur, et c’est ça le problème du rugby fidjien. Quand il était jeune, Rupeni était le genre de joueur qui n’apprenait jamais de ses erreurs, et j’ai l’impression que rien n’a changé, poursuit-il. Dites bien aux gens en France que nous, à Nabouwalu et dans la province de Bua, nous ne cautionnons pas son attitude envers son club français. Il a un contrat, il aurait dû le respecter ! »! Jali monte dans la voiture, nous emmène sur la colline où habite le frère de Rupeni. La maison est vide. « J’ai une mauvaise nouvelle pour vous, lâche-t-il. On vous a donné de mauvaises indications. Vous êtes venus beaucoup trop loin. Repartez d’où vous venez, puis tournez à gauche en direction de Naviquiri… » Jali nous confie à un guide, Charlie, dont la femme est originaire d’un autre village de Navakasiga, à quelques kilomètres du fief des Caucaunibuca. « Et si jamais vous ne le trouvez pas, ne vous inquiétez pas, vous pouvez venir dormir à la maison ce soir… » Si la route principale n’est qu’une piste à travers la brousse, la Naviquiri Road est encore pire. Un chemin à une voie, uniquement praticable par des 4 × 4, qui s’enfonce vers l’ouest sur plus de vingt kilomètres. À chaque kilomètre grandit l’impression que cette piste sinueuse nous mène au bout du bout du monde, loin de tout, hors du temps. Comme il n’y a aucune signalisation, c’est notre guide Charlie qui nous indique : nous sommes enfin arrivés à Nasau. Un amas de cases groupées autour d’une église. Toutes les constructions, sauf deux, sont soit en tôle ondulée, soit des « bure » (maisons traditionnelles). Rupeni a grandi dans l’une d’elles, sous un toit de feuilles de palmiers et derrière des murs en bambou tressé. Les deux exceptions, faites de simples parpaings, sont l’église du village, où les fidèles vont prier tous les matins à 4 heures et trois fois le dimanche, et la maison de Rupeni Caucaunibuca, construite par son père avec l’argent d’Agen. À côté, à une dizaine de mètres à l’ouest, se trouve la première maison de « Caucau », une baraque en tôle bâtie avec l’argent des Auckland Blues. Seuls signes extérieur s de « richesse », ce sont de loin les maisons les plus grandes du village, mais leur construction et leur conception restent des plus modestes, sans aucun électroménager ni eau chaude, avec juste un point d’eau dans le jardin et un feu de bois rudimentaire en guise de cuisinière. En dehors de l’église, les Caucaunibuca sont les seuls à posséder un petit groupe électrogène, qui alimente quelques néons le soir. Il y a bien une télé dans le salon décoré avec le « tapa » fidjien (tissu traditionnel), mais celle-ci ne sert qu’à passer les cassettes et les DVD, car Nasau n’a aucun moyen de recevoir les émissions hertziennes. Sokoveti Caucaunibuca, sa femme,
nous reçoit. Enceinte et dans son dernier mois de grossesse. Elle nous explique qu’ici, pour voir un match de rugby en direct, il y a deux options : faire trois heures de route pour rejoindre Labasa, la capitale de l’île. Ou monter la télé sur les pentes de la « montagne du Singe »située à une dizaine de kilomètres de là, où on peut capter un signal. « Pour le match contre la France au Mondial 2003, c’est ce que nous avons fait, raconte-elle. Nous sommes partis avec le groupe électrogène, la télé et l’antenne, nous nous sommes installés sur le bord de la route, tout le village est venu et nous avons pu regarder le match ensemble. » Il est 13 heures mardi, lorsque Emosi, le père de Rupeni, nous invite à nous asseoir en tailleur sur les nattes de la terrasse de la maison « Agen ». Quatre-vingt-quatorze heures se sont écoulées depuis que nous avons quitté Paris, mais nous ne sommes pas encore au bout de nos peines. L’oiseau insaisissable n’est pas là. « Il est parti à la pêche, explique Sokoveti. Je ne sais pas à quelle heure il va rentrer, vers dix-huit heures peut-être. Peut-être plus tard. » Reste à attendre, à regarder les gamins du village jouer à toucher, et à respirer le parfum des frangipaniers et de la mangue verte. Aux Fidji, la vie s’écoule à son propre rythme, rien n’est jamais pressé et, ici, dans cette parcelle éloignée de l’archipel mélanésien, c’est comme si le temps n’existait plus… Ce n’est qu’à 21 h 30 que Rupeni revient de sa sortie en mer. Les bras chargés de poissons. Ni surpris ni gêné de trouver deux journalistes français qui l’attendent. « Salut… Quand est-ce que vous êtes arrivés ? », dit-il, puis il disparaît une demi-heure pour s’occuper de ses poissons et prendre une douche. « La chose qui me manque le plus quand je suis à Agen, c’est d’aller à la pêche, confie-t-il enfin. Ici, je sors tous les jours sur mon bateau, je vais plonger avec le masque et le harpon, je ne m’en lasse jamais. Je m’éclate vraiment, ici, je suis heureux. » En nous montrant la case dans laquelle il a grandi, Rupeni poursuit : « Nous avons commencé ici sans argent, je suis parti pour essayer d’en gagner et j’ai eu de la chance. Je ne suis peut-être pas comme d’autres joueurs, mais j’ai grandi ici et j’adore cet endroit. Et je sais que, dès que j’aurai fini le rugby, je reviendrai vivre ici pour toujours. » À première vue, malgré les rumeurs dans la presse fidjienne, relayée ensuite par Internet, « Rups » n’a rien perdu de sa corpulence habituelle. Il pèse environ 106 kg, plus ou moins son poids « de forme » en fin de saison à Agen. Et la rumeur de sa maladie ? « J’ai bien attrapé la typhoïde et j’étais malade, très malade, pendant trois semaines. Mais je n’ai jamais perdu douze kilos comme certains journalistes l’ont écrit. J’en ai perdu quatre ou cinq. Et, depuis, je les ai repris… » « Ru », comme on l’appelle familièrement ici dans son village, n’a jamais été un grand parleur et il faut toujours beaucoup de patience pour obtenir ses confidences. Mais on aborde doucement le sujet de son non-retour à Agen. La réponse se trouve, jusqu’à demain (vendredi), dans le ventre de sa femme. Après leur petite fille Caroline, née à Agen, Sokoveti est sur le point d’accoucher d’un garçon. Et ce sont les pressions familiales et coutumières qui empêchent Rupeni de partir. « Ici, aux Fidji, nous avons nos propres coutumes, dit-il. Il est très important pour moi et pour tout mon village que je sois présent pour la naissance de mon fils. Il y a tant de choses à faire, c’est un moment important pour la vie de notre communauté, des traditions à respecter, et je ne peux pas ne pas être là. Parce que, au fond de mon coeur,ma famille est plus importante que tout. C’est ce que je leur ai dit aux Agenais : que le rugby est important, mais ça viendra toujours en deuxième place ; derrière ma famille. Et je suis désolé si j’ai déçu les gens d’Agen. » Aujourd’hui, Rupeni et sa femme, accompagnés des parents de celui-ci, Emosi et Caroline, prendront l’avion pour Suva, la capitale des Fidji, où Sokoveti devra rejoindre la maternité. Convaincue – contre les principes de sa culture – qu’elle ne peut accoucher au village, à trois heures de piste de tout hôpital, elle subira une césarienne. Toute la famille reviendra dimanche àNasau, Navakasiga, avec le bébé, et, mercredi prochain, Rupeni prendra l’avion pour Paris. Promis, juré. Rupeni a pu s’expliquer directement avec les gens d’Agen. Laurent Lubrano, le directeur général du club, et Emmanuel Blorville, son agent, se sont lancés dans le même périple pour retrouver sa trace. Lubrano est rentré et a annoncé hier le retour du Fidjien dans le Lot-et-Garonne pour le vendredi 22 septembre. Blorville, resté sur place, fera le voyage retour avec lui. Quant à son premier match de la saison, il ne sait pas encore quand il sera prêt physiquement. « Je pourrais éventuellement jouer vingt minutes, mais pas plus. J’ai perdu beaucoup au niveau de la condition physique pendant ma maladie et, en dehors de la plongée et des parties de toucher quotidiennes avec les gars du village, je n’ai rien fait », avoue-t-il. Après une nuit au village, il nous faut reprendre la route. Toute la famille est là pour nous saluer. Rupeni, revenu d’une nouvelle sortie en mer les bras chargés de noix de coco, semble apaisé, bien dans sa peau de Fidjien. Dernière question, on lui demande ce qu’il compte faire cet après-midi. « Je ne sais pas trop, dit-il d’un air rêveur. Sans doute jouer à toucher avec les potes du village. » Ainsi va la vie à Nasau, Navakasiga.

Merci Phitch. Très intéressant et instructif.
Mais maintenant, Messieurs, croyez-vous que la vie - et le niveau de vie - aux Fidji soient identiques à ceux de la France ? On parle d'un pays pauvre, où les voies de communication sont peu développées, un pays régulièrement pillés de ses meilleurs éléments par les Nations riches du Sud (NZ et Australie) et celles du Nord, la France en particulier.
Un Jim Nagusa revient au pays pour s'isoler et fuir une pandémie. Que son retour soit compliqué ça peut se concevoir non ? Alors oui, peut-être qu'il va nous faire une Caucaunibuca ? Peut-être ? Mais peut-être pas et peut-être est-ce simplement compliqué de revenir en France et que ça prend du temps.
Voyagez un peu et vous constaterez rapidement que le monde entier ne vit pas comme les Français (et entre autres pas les Fidji !).
Ne lui faisons pas de procès d'intention et soyons un peu patient. De toutes façons on ne joue pas pour l'instant ; un joueur éternue et tout le monde est confiné !

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