Forum FCG

Bienvenue sur le forum des supporters du FCG

Vous n'êtes pas identifié.

#1 15/12/19 21:54

fred
Membre
Inscrit le: 30/06/07
Messages: 21662

rubrique Fred et midol

Bonjour les ami(e)s,


Ce n’est pas le pied !


En se déplaçant à Aguilera pour rencontrer le Biarritz olympique, concurrent direct pour les places qualificatives, il va de soi que l’enjeu sportif a retenu l’attention de Canal + qui a programmé cette affiche pour le match du jeudi soir. Effectivement, Grenoble, l’actuel deuxième, a deux petites longueurs du leader Oyonnax, se déplaçait chez le cinquième qui a pris du retard sur les équipes de tête puisque le BO se situe à dix points des Isérois. Il est aisé de comprendre que la pression du match reposait clairement sur les épaules des joueurs du Pays basque qui se devait de faire un résultat face à Grenoble pour ne pas hypothéquer leurs chances de qualification.

En difficulté à domicile depuis le début de saison, les Biarrots ont dû mal à s’imposer contre n’importe quel adversaire mais n’en restent pas moins invaincus. Menés par les Provençaux d’Aix jusqu’à dix minutes du terme lors de leur dernier match à Aguillera ou encore malmenés par les Rouennais, les Biarrots s’en sont sortis à chaque fois par leur supériorité mais aussi avec un peu de chance. En revanche à l’extérieur, ils sont souvent battus, ils n’ont réussi qu’une seule victoire hors de leur base, à savoir chez la lanterne rouge. Ainsi victorieux à sept reprises chez eux, notamment contre Oyonnax 30 à 12, le BO fait partie du petit groupe des équipes encore invaincues sur leur terre. Pour Grenoble, battu à deux reprises lors de ces deux derniers déplacements, il est clair que ce troisième match à l’extérieur ne s’annonce pas sur les meilleurs auspices, d’autant plus qu’il se profile à l’horizon, c’est-à-dire la semaine prochaine un Grenoble-Oyonnax, très attendu, et dont l’enjeu sportif est incontestablement plus important que celui du match contre le BO de ce jeudi soir. De là à dire que les Isérois déplaçaient au Pays basque l’esprit léger et sans pression de résultat, cela se conçoit mais y aller sans l’ambition d’y faire un coup, je n’ose l’imaginer.

Puis à l’heure du match, la tempête de pluie accompagnée de rafales de vent prévue par la météorologie balaye le stade. Un vrai déluge ! A tel point que la partie a failli être annulée par le corps arbitral, mais, qui estimant qu’il n’y avait pas danger pour les joueurs, a considéré que la partie pouvait se dérouler. Dans ces conditions dantesques, de terrain gorgé d’eau, de pluie battante et de coups de vent à décorner les bœufs, il devient évident que les forces qui séparent les deux équipes seront nivelées, et que les Grenoblois qui se présentent avec les meilleures attaque et défense ne pourront plus s’appuyer sur de telles statistiques pour prétendre à coup sûr à la victoire. Comme l’a rappelé l’entraîneur biarrot, Nicolas Nadau, avant la rencontre : « Cela se jouera à l’envie ». Pour Stéphane Glas : « Dans ces conditions, ce n’est pas toujours le meilleur qui gagne, c’est le moins mauvais qui gagne ces matchs-là, on s’est préparé à ça, on va essayer de rendre une bonne copie ».

Ainsi, après les premières minutes de jeu, il a bien fallu se rendre à l’évidence que nous allions assister à une partie de rugby un peu « Rock and roll » voire à un vrai jeu de massacre comme on en voit encore aujourd’hui, de temps en temps en fédérale ou à une autre époque. Rien à voir avec un rugby comme on le pratique chaque week-end sur les terrains de Top 14.

Dans ces conditions de jeu non praticables, Grenoble n’a pas su dompter les éléments contrairement aux Biarrots, plus habitués à jouer sur un tel terrain que les Grenoblois qui ne jouent ou qui ne s’entrainement que sur des terrains dignes de jouer au rugby fait de passes et de vitesse. Durant la première mi-temps face au vent violent les Biarrots n’arrivaient pas à se dégager par leur jeu au pied. Grenoble monopolisait le ballon mais n’arrivait pas non plus à progresser avec un ballon intenable, une vraie savonnette. Après deux ou trois passes, on avait droit à un en-avant, quasiment de chaque côté. Grenoble occupe au pied, essaye de jouer simple mais bute sur une défense hyper-agressive. Par chance, sur une touche mal négociée par les Rouges, Setephano récupère le ballon et marque un essai pour les Grenoblois après le premier quart d’heure. Je me suis dit alors que tout se jouerait sur des coups de poker ou des coups du sort. Ainsi sur un coup de pied de l’arrière biarrot à la demi-heure de jeu, alors que les Basques viennent pour la troisième fois dans le camp isérois, Ange Capuozzo commet un en-avant. Rien de plus normal dans des conditions pareilles, mais cette petite erreur sera lourde de conséquence. S’ensuit une bonne séquence des Basques derrière leur mêlée qui poussent les Dauphinois à la faute. Pénaltouche et essai derrière avec une transformation réussie alors qu’elle est tapée depuis le bord de touche. Deux occasions, dix points marqués contre le cours du jeu. Plus réaliste que cela, difficile de trouver mieux. Puis pour enfoncer le clou, juste avant le retour aux vestiaires, Davit Kubriashvili se prend un jaune après avoir mis une main sur le visage d’un biarrot au cours d’une chamaillerie. Conséquence, les Isérois joueront les dix premières minutes en infériorité numérique et contre le vent. Pas simple de créer l’exploit. Pire, ils encaissent un essai à la 45ième minute. Soit le coup fatal.

Durant la deuxième mi-temps, Grenoble essayera par tous les moyens de se sortir de son camp, mais rien ne fonctionnera. Pour le jeu au pied, un vrai calvaire, tous les ballons dégagés ne dépassaient pas les 2 à 3 m voire ils revenaient derrière le buteur. Les quelques ballons renvoyés dans le camp des Biarrots étaient immédiatement réexpédiés dans les 22 par un Pierre Bernard en état de grâce. Pour les tentatives de jeu sur les extérieurs, histoire de prendre de vitesse la défense biarrote, c’était peine perdue. Impossible de mettre de la vitesse avec des appuis qui se dérobaient sur un sol boueux et détrempé. En tout et pour tout, Grenoble viendra trois fois dans le camp des Basques mais sans la moindre réussite, chaque action se terminera par un en-avant. Les Grenoblois n’ont pas su s’adapter aux conditions dantesques contrairement aux Basques sans doute plus habitués à jouer sur une telle pelouse où il est impossible de jouer normalement au rugby. Ce type de terrain m’a fait penser à la pelouse de Charles Mathon, qui en hiver ressemblait un champ de patates, et où il était impossible pour les adversaires de venir s’imposer. Maintenant, dire que les Biarrots profitent d’une pelouse pourrie pour battre leur adversaire, il ne faut pas exagérer non plus, mais cela pourrait expliquer leurs mauvais résultats loin de leur base sur des pelouses où l’on peut mettre du rythme.

Pour Grenoble, force est de constater, qu’après Vannes (match joué sous une pluie battante) et, maintenant Biarritz, l’équipe ne sait pas trouver des solutions dans des conditions de jeu difficiles. Il aura manqué un joueur capable d’avoir un jeu long au pied, type Gaëtan Germain. Normal, il est blessé. Cela fait partie des aléas d’une saison. Maintenant, croire, que c’est facile d’aller s’imposer n’importe où et chez n’importe quel adversaire sous prétexte que Grenoble veut remonter, cela serait trop simple. Bon, c’est la troisième défaite à l’extérieur sans ramener un seul point. L’adage « jamais deux sans trois » a été vérifié. Heureusement que le trois sans quatre n’hésite pas. On verra ce que cela donnera le 10 janvier à Aurillac, sans doute dans des conditions difficiles.

En regardant de près les adversaires directs de Grenoble, cette quatorzième journée aura été difficile pour le trio de tête mais pas pour le quatrième. Oyonnax, solide leader avec une série de sept victoires de rang, a chuté en Auvergne sur un terrain à la Biarritz, face à des Cantalous qui luttent pour le maintien. Tiens comme c’est étrange, les Oyomen qui s’entrainent sur du synthétique ne sauraient plus jouer sur des terrains boueux ? Perpignan a bataillé pour venir à bout de la lanterne rouge mais assure l’essentiel en empochant les 4 points. Comme quoi, rien n’est facile dans ce championnat pour n’importe quelle équipe. En revanche, Colomiers réussit un exploit à Sapiac et confirme que sa quatrième place n’est pas du au hasard. Ainsi, tout se resserre dans le haut du classement : Colomiers, Grenoble, Perpignan et Oyonnax se tiennent en cinq points.

Pour le dernier match de la phase aller : Grenoble reçoit le leader Oyonnax, qui sera l’affiche de la quinzième journée. Pour sauver sa deuxième place, Grenoble devra s’imposer. Perpignan, recevant Montauban, cherchera la victoire bonifiée alors que Colomiers, chez lui, sera opposé à Biarritz. Cela promet ! Un vrai tournant dans la saison ?

Dans le midol :

1 étoile : Rhule et Alexandre

« La gueule de bois » titre Pablo Ordas

Le journaliste commence son article en décrivant la tête des mauvais des joueurs grenoblois « la mine déconfite et les regards vers le bas en disaient long sur la déconvenue que venait de subir Grenoble ». En conférence presse, Pierre Gayraud lâchait « ce n’était du rugby. C’était nul. On s’est fait chier sur le terrain. On a déjà joué des matchs comme ça. On sait ce qu’il faut faire et on ne le fait pas. On est des bourricots » Et interrogé sur le futur match contre Oyonnax : « il faudra se sortir les doigts. Si on veut passer de bonnes fêtes de Noël, on sait ce qu’il nous reste à faire. […] C’est à nous de mettre les ingrédients et respecter ce que l’on doit faire le jour d’un match de rugby, selon les conditions et tout ce qui se passe autour ».

Hors ligne

 

#2 16/12/19 06:23

Lafleche38
Membre
Inscrit le: 28/08/18
Messages: 150

Re: rubrique Fred et midol

Merci Fred
Match a oublier dans de telles conditions avec ce terrain d une autre époque  , je ne dit pas que l'arena stadium du  rc 92 soit mieux car dans ce cas tout est aseptisé.
Sans le vent et avec moins de pluie on a assisté a un magnifique match de fed 1 entre bourgoin et Nîmes. Mais là  le terrain etait pratiquable.
Allez Grenoble , jeudi prochain on gagne!.......

Hors ligne

 

#3 16/12/19 07:50

le n 5
Membre
Lieu: bas grésivaudan
Inscrit le: 02/02/08
Messages: 4066

Re: rubrique Fred et midol

Match a oublié sous bien des rapports...






`When the seagulls follow the trawler, it is because they think sardines will be thrown into the sea'..Eric C

Hors ligne

 

#4 16/12/19 08:01

BLÖÖD
Membre
Inscrit le: 30/06/07
Messages: 4535

Re: rubrique Fred et midol

Et Marvin s'éclate au 7 avec Pierre Gilles...
Pour le match à Biarritz, les entraîneurs ont fait tourner quand ils ont compris que l'on ne gagnerait pas.
L'objectif est de préserver les forces pour Oyonnax.






Mon XV: TAPIE  FERRUIT  ROMAND  W PEPELNJAK  MERLE MONTEIL CHAFFARDON BRUNAT MAZILLE CAMBERABERO WELLER TAOFIFENUA  VELO ALBANESE APLON

Hors ligne

 

#5 16/12/19 08:34

vpl
Modérateur
Inscrit le: 30/06/07
Messages: 30875

Re: rubrique Fred et midol

BLÖÖD a écrit:

Et Marvin s'éclate au 7 avec Pierre Gilles...

Et Pierre Mignot qui a fait la fin du tournoi du Cap et a marqué des points pour la suite en même temps que 2 essais en petite finale face aux Fidjis !

Hors ligne

 

#6 16/12/19 15:24

Yoda du fcg
Membre
Inscrit le: 22/10/18
Messages: 930

Re: rubrique Fred et midol

Merci Fred.
On attend avec impatience jeudi, en espérant que ça gagne !

Hors ligne

 

Pied de page des forums