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Bonjour les ami(e)s
La renaissance du FCG !
Ah, mais quelle fait du bien cette victoire qui vient à point nommé. On ne pouvait pas rêver meilleur scénario que celui auquel nous avons assisté au Stade des Alpes ce samedi soir. Cela faisait trois mois que l’on attendait un moment pareil, soit depuis le 22 décembre 2018, date de la dernière victoire grenobloise, donc une éternité pour tout grenoblois ! Vaincre une équipe parisienne comme celle du Stade français au budget colossal, par une équipe de Grenoble, qui est moribonde depuis plusieurs semaines a de quoi procurer un immense bonheur à tous ceux qui soutiennent les rouge et bleu. Avant le match, on savait pertinemment que Grenoble n’avait d’autre choix que de vaincre une telle équipe pour continuer à croire encore au maintien. Seulement voilà, entre l’espoir d’une victoire et la réalité de l’obtenir, il y a parfois un monde entre les deux. Les Parisiens avaient fait de ce match un objectif majeur de victoire après celle obtenue brillamment contre le champion de France en titre ! Dans leur tête, ils devaient, sans doute, se dire qu’ils devaient confirmer leur bonne prestation et, contre une équipe comme Grenoble, soit l’équipe que tout le monde bat depuis trois mois, cela devrait être largement à leur portée, même si en sport, rien n’est écrit à l’avance. De plus, ils ont en ligne de mire une place qualificative dans le Top 6, qui est largement atteignable puisque le sixième n’est qu’à un point. En outre, une telle équipe a largement les coudées franches pour s’imposer un peu n’importe où, sauf peut-être à Toulouse ou Clermont ou encore chez leurs homologues parisiens du Racing. Ainsi ils se sont imposés à cinq reprises depuis le début de saison, comme à Perpignan, à Agen soit des clubs comme Grenoble ou encore à Pau, Castres et La Rochelle ! Ce qui est conforme, en somme, à leur statut de favori au regard de leur masse salariale qui n’a rien à voir avec celle des équipes du bas du tableau. De plus, il ne faut pas oublier qu’au match aller, malgré un retard de 17 points, ils avaient réussi à revenir en dominant largement les Grenoblois dans le secteur de la mêlée, pourtant, un secteur où les Isérois arrivent à tirer leur épingle du jeu dans ce Top 14. À l’évidence, tous les voyants étaient au vert pour voir le Stade français s’imposer logiquement à Grenoble. Eh bien, non !
Ce sont nos Grenoblois qui ont réussi l’exploit de battre des Parisiens qui ne s’attendaient pas du tout jouer contre une telle équipe, qui ne s’attendaient vraiment pas à telle opposition comme me l’a confié un joueur parisien à la sortie des vestiaires, d’ailleurs un des seuls, les autres sortant la tête basse et le regard dans le vide. En revanche, les Isérois ont su trouver durant les quinze jours, qui ont précédé le match, les ressources mentales pour se sublimer, pour chercher au plus profond d’eux-mêmes la force de faire tomber plus fort qu’eux devant leur public. Ils ont su, surtout, trouver la bonne stratégie, bien aidée, je pense, par les conditions climatiques difficiles, qui ne doivent pas plaire à des Parisiens, qui préfèrent le confort de la vie de la capitale. (Je suis un peu mauvaise langue, sur ce coup, mais j’assume.)
Dans le rugby, tout le monde s’accorde à dire, que tout commence devant. Si tu veux gagner un match, il faut pouvoir jouer tes propres ballons, et pour cela, il faut une bonne conquête. C’est bien connu de tous, et c’est ce qui doit être martelé inlassablement à longueur de journée à l’entraînement. Incontestablement, Grenoble a gagné la bataille de la conquête contre le Stade français durant quasiment tout le match. Mais, surtout, ils y ont mis plus de cœur, plus d’envie que les Parisiens. Ils ont mis leurs tripes pour remporter ce match. Il le fallait.
La mêlée a été royale, et ce dès la première de la rencontre jusqu’à la dernière. Il faut tirer un grand coup de chapeau au huit de devant mais également à un entraîneur, Jean-Noël Perrin, qui sait susurrer aux oreilles de ses joueurs tout le bien que procure une mêlée victorieuse. « No scrum, no win » disent les Anglais, cela s’est encore vérifié ce samedi soir. Mais pour cela, il faut les joueurs pour, ce que Grenoble a, et un entraîneur qui sait les cornaquer ! Les avants grenoblois avaient aussi une envie folle de prendre leur revanche sur le match aller, tellement ils avaient été humiliés, ils ne voulaient pas subir l’affront une deuxième fois. Ainsi les pénalités récoltées ont permis à Gaëtan Germain, El Goleador grenoblois, de montrer une fois de plus ses talents de buteur.
La touche, notamment la touche défensive, a fait des merveilles en première mi-temps privant les Parisiens de quasiment tous leurs ballons. Clément Ancely a survolé ce secteur, détournant ou poussant le lanceur a viser le fond de touche, qu’il manquait très souvent. Rarement cette année, on a vu des contres aussi efficaces. Avec Francis Uys, Mickaël Capelli, Clément, Fabien Alexandre, Steven Stephano, Killian Geraci…, les solutions ne manquent pas pour performer aussi bien sur les touches offensives que défensives. Ceci dit les deux ou trois premières touches ont été un peu cafouillées. En deuxième mi-temps, les joueurs ont su progresser sur de beaux portés récoltant au passage une ou deux pénalités. Et hop, des coups de pied pour Gaëtan.
La défense a été héroïque par moment, repoussant les assauts des hommes en rose avec une énergie folle, plaquant avec une hargne qui faisait plaisir à voir, notamment grâce à un Steven Stephano qui n’a pas donné sa part aux chats. Il a pris sa revanche sur le coup du sort, lui qui s’était blessé à l’échauffement lors du match aller et qui l’a éloigné des terrains depuis. Je n’ai pas bien compris ce passage à vide en défense sur le premier essai des Stadistes, sans doute une erreur de communication ou de placement ou des deux. Les dix dernières minutes dans les 22 m ont été terribles. Les Grenoblois se sont envoyés comme des morts de faim sur chaque porteur de balle parisien, ont mis un acharnement incroyable, c’était le prix à donner pour gagner. Personne ne s’est laissé aller à un quelconque relâchement ou à un coup de mou.
La bataille dans les rucks a été féroce également. Les Grenoblois ont réussi à ressortir leurs ballons, même si, cela manque encore de vitesse. L’occupation au pied a été meilleure que d’habitude. Les joueurs ne se sont pas lancés dans un jeu à tout va, pas de large-large, on n’a pas vu beaucoup de ballons envoyés sur les extérieurs, mais les conditions ne s’y prêtaient pas. Il fallait jouer avec beaucoup d’intelligence, ne pas s’exposer à des interceptions ou à des contres sur des turn-over. On a retrouvé Loïc Godener, à la pointe du combat, portant les ballons, allant taper sur la ligne d’avantage, mobilisant souvent deux Parisiens pour l’arrêter, ne perdant pas le ballon au contact, mettant son équipe dans l’avancée, tout ce que l’on aime chez ce jeune joueur au talent immense.
On n’a pas vu des grandes envolées de la part des Grenoblois, comme d’ailleurs des Stadistes ce que certains pourront regretter, mais samedi soir, peu importait la manière, il fallait la victoire. Grenoble a su jouer avec ses armes du moment, une excellente conquête, un buteur à 100% sur le temps réglementaire, Gaëtan n’avait plus l’envie sur la dernière puisque le match était gagné, il fallait juste qu’il mette le ballon en dehors des limites du terrain pour que le match s’arrête. C’était la stratégie de la gagne. Conquête forte, pénalités et un buteur à 100%. D’ailleurs, Cela m’a rappelé un match joué dans les mêmes conditions à Lesdiguières, en août 2013, match durant lequel la mêlée grenobloise avait tordu et malaxé celle de Paris, ce qui avait permis au buteur maison de transformer les pénalités en points, et bien sûr d’obtenir la gagne au bout d’un insoutenable suspense.
Avec le retour des joueurs cadres et, sans faire injure à ceux qui les ont suppléés et qui s’y sont filés pendant trois mois, Grenoble a retrouvé de la confiance, a retrouvé le sourire, a redonné du bonheur. Espérons que cette renaissance du FCG durera encore de longues semaines. Samedi prochain, c’est l’ogre toulonnais qui se présentera au Stade des Alpes. J’espère que le stade fera le plein pour transcender encore plus nos joueurs. Fort de leur belle victoire contre les Toulousains, ils viendront sans aucune pression de résultat puisqu’ils n’ont plus rien à jouer dans ce championnat, ils jouent maintenant pour se faire plaisir. Alors attention ! Grenoble doit poursuivre sur sa lancée de la première victoire de l’année 2019 en enchaînant par un deuxième succès. Une haie d’honneur est programmée pour venir en soutien de nos joueurs. Alors, il faudra du monde pour faire une méga haie d’honneur, puis du monde en tribune.
Dans la midol : deux Grenoblois dans le XV du week-end : Ancely et Oz. Normal.
Interview de Mike Tadjer par NZ
NZ précise d’emblée que la victoire ressemble à celle du CAB, ce que concède MT, mais qui réplique en disant qu’il faut aussi savoir gagner des matchs. Ils ont évoqué la mêlée, le rôle de la charnière, les touches, mais il reste encore des détails à régler, et surtout un match à gagner contre Toulon, sinon la victoire contre le SF ne servirait à rien.
Les étoiles :
3 étoiles : Ancely et Tadjer
2 étoiles : Germain, Oz, Uglade
1 étoile : Godener, JC Van Rensburg, Saseras et Taufa
Les stats : temps de jeu 29 minutes et 18 s
Pénalités : FCG : 7 SF: 13
Plaquages : FCG :115 SF: 116
Franchissements : FCG :0 ! SF : 6
Ballons perdus : FCG : 10 SF : 13
Passes : FCG : 92 SF : 106
« Mieux vaut que jamais » titre NZ
Comme le dit Florian Faure « je me régale mille fois plus à voir évoluer un Grenoble pragmatique et intelligent plutôt qu’un FCG qui envoie du jeu de partout et se fait contrer ». Cette phrase résume bien l’article de NZ qui met en avant l’intelligence du jeu grenoblois face à un adversaire plus fort et dans des conditions climatiques difficiles. La stratégie : occupation, conquête, pénalités , pied de GG, ce n’est pas glamour comme rugby, mais à cinq journées de la fin si ça gagne , c’est bon à prendre.
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Merci Fred pour cet impeccable et très instructif compte rendu qui m’inspire 2 réflexions la 1 ère si c’est uniquement à cause des conditions climatiques qu’on a enfin fait preuve d’intelligence situationnelle et de pragmatisme alors j’appelle de mes vœux pour les 5 derniers matches du club une météo de m...
La seconde ; même si le jeu pratiqué contre les parisiens me transporte pas autant que
Florian, je reste persuadé qu’avec ce jeu on aurait beaucoup plus de points au classement et que par conséquence le maintien ne serait pas d’actualité !!!
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Merci Fred
Alors la N Z tu ne vas pas te faire des amis au F C G mettre des étoiles à la charnière pour certains c'est des extra nuls
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Vu les résultats des Espoirs: Racing-FCG 17-14
et des féminines: Bordeaux- Amazones 5-10
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Poitoun a écrit:
Merci Fred
Alors la N Z tu ne vas pas te faire des amis au F C G mettre des étoiles à la charnière pour certains c'est des extra nuls
les demis ont sorti leur match dans ces conditions très difficiles leur rôle est très important
on a quand même eu droit à une ou deux "Sasserade"
message à Lilian: met les mains dans le cambouis et regarde le ballon plutôt que d'implorer le ciel en regardant l'arbitre
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Poitoun a écrit:
Merci Fred
Alors la N Z tu ne vas pas te faire des amis au F C G mettre des étoiles à la charnière pour certains c'est des extra nuls
Encore un (journaliste) qui n'a rien compris !
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2 grenoblois dans l'équipe type
Pour cette J21 des samedi 6 et dimanche 7 avril 2019, le XV TYPE by Allrugby est le suivant :
Grenoble Jakobus Christo JANSE VAN RENSBURG (Grenoble)
Agen Facundo BOSCH (Agen)
Grenoble Ali OZ (Grenoble)
LOU Félix LAMBEY (LOU)
Agen Denis MARCHOIS (Agen)
Montpellier Yacouba CAMARA (Montpellier)
La Rochelle Wiaan LIEBENBERG (La Rochelle)
Montpellier Louis PICAMOLES (Montpellier)
Montpellier Benoît PAILLAUGUE (Montpellier)
Montpellier Thomas DARMON (Montpellier)
Pau Watisoni VOTU (Pau)
Montpellier Yvan REILHAC (Montpellier)
Agen Julien HÉRITEAU (Agen)
Racing 92 Louis DUPICHOT (Racing 92)
Bordeaux Nans DUCUING (Bordeaux)
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on note 3 agenais alors qu'ils ont perdu contre Montpellier qui en aligne 5, ça devait être un beau match ou alors allrugby a pas vu tous les matchs
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Bravo à l'équipe !
Top pour Ali ! Belle récompense, il montre qu'il a le niveau.
Pas étonné par JVR, un joueur ultra important pour nous (et sympa en plus), le plus utilisé dans le pack (voir le post de Dom).
Maintenant, il faut se tourner vers Toulon et si la mêlée sort le même match, en resserrant encore plus la défense, ça passera.
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Merci Fred pour cette rubrique très complète.
Juste un mot de + sur M. Minery qui a été impeccable à l'arbitrage.
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vitus a écrit:
Vu les résultats des Espoirs: Racing-FCG 17-14
et des féminines: Bordeaux- Amazones 5-10
excellent
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Classement et points poule 2 féminine.
1 Stade Toulousain 59
2 AS Bayonnaise 52
3 AC Bobigny 42
4 FC Grenoble Amazones 32
5 Stade Bordelais - ASPTT 26
6 Lille Métropole RC Villeneuvois 24
7 Ovalie Caennaise 10
8 STADO Tarbes Pyrénées 5
Bravo les filles. 👍
Dernière modification par Coisard (08/04/19 14:54)
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Le staff a fait confiance à ANCELY plutôt qu'à ALEXANDRE et à TADJER plutôt qu'à FOURCADE et sur ce match ça a été payant.
Ca montre en tout cas que ces deux joueurs, notamment ANCELY qui joue moins, en veulent.
TAUFA a une étoile alors qu'il est deux fois responsables sur le deuxième essai de SF. Il rate le premier placage puis il se fait prendre comme un bleu sur un feinte du facteur.
Et sur le premier essai MACALOU est lancé entre ALEXANDRE et surtout RASOLEA qui le regardent passer.
Ces deux essais n'ont pas eu de conséquences mais il faudra sans doute être plus précis encore pour gagner contre le RCT samedi.
La question des centres se pose avec toujours autant d'acuité.
Mais les joueurs doivent déjà savourer le plaisir de s'entrainer avec une victoire.
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bravo aux Amazones qui s'accrochent à la 4e place
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floc a écrit:
Ca montre en tout cas que ces deux joueurs, notamment ANCELY qui joue moins, en veulent.
Ancely a joué 8 de ses 10 matchs sur les 9 dernières journées. Donc il est devenu clairement un incontournable sur la phase retour.
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