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Comment peut-on profiter d'un financement étatique du sport pour devenir une immense championne et contribuer à sa disparition?
Cette difficile équation semble avoir été résolue par Laura Flessel qui a dévoilé la nouvelle conception du gouvernement en matière de financement des associations sportives amateurs.
Quelle audace, quel modernisme, ensemble brisons les tabous et libérons les énergies mes frères!
Quelle formidable expérience ce sera pour le petit Mohamed quand il devra aller démarcher les commerçants, les artisans et les chefs d'entreprise pour qu'ils lui paient son maillot et son short et quelle extraordinaire faculté de courage et dé ténacité cela développera en lui l'année suivante quand il devra y retourner après avoir pris 10 centimètres pendant l'été.
Là, il pourra dire: "Merci Madame la ministre pour cette leçon de vie!"
https://www.ecofoot.fr/etat-participati … port-3067/
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Enfin le gros problème dans de nombreux sport est que les fédérations ont tendance à se gaver au lieu de redistribuer. Pour avoir été dirigeant d'un club de sport, le seul argent qui entrait était celui de la mairie dudit club et des sponsors
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Je viens de retrouver une étude réalisée par l'Ecomusée Creusot Montceau (musée à voir !!!)
Cette étude portait sur l'histoire du "Rugby Club Montcellien" (ex "Sporting Club Montcellien" créé en 1908 à Montceau-les-Mines et qui adhérera à la Fédération Française de Rugby dès sa création en 1920) peut nous donner un exemple de gestion "réduite"...
Je résume quelques parties de cette étude :
Ce "Rugby Club Montcellien" avait connu son heure de gloire lors de la saison 1938/1939 avec une finale (perdue contre Bédarrides) du Championnat de deuxième série, l'équivalent de la ProD2 française actuelle.
Pour le moins, les principes de gestion de ce club restaient alors très simples et stricts et les moyens financiers restaient très réduits :
- Les dirigeants du club étaient tous bénévoles et étaient poussés à utiliser leur notoriété pour trouver des aides financières auprès des entreprises locales.
- Le club attendra 23 ans pour qu'il reçoive sa première aide financière (1000 francs) de la Municipalité !
- En même temps, la commune décidera de prendre en charge les frais d'infrastructure comme le montre cette décision de 1931 et ses commentaires repris de la Registres de délibérations du Conseil Municipal, volume 1927-1932 : "Le budget pour rénover le stade sera inscrit dans la ligne "Entretien des rues, quais et places publiques" du budget de la commune…(…) Le stade sera alors mis à la disposition de toutes les sociétés agréées de la localité et des enfants des écoles. (…) Malheureusement, les frais pour la bonne marche de l’école de rugby et malgré les bons résultats du club : ballons, équipements et surtout déplacements demandent un budget important qu’aucune recette ne vient compenser."
- Les joueurs sont rémunérés sur la base de "contrats triptyques" passés avec le club et un employeur, contrats d'une durée d’au moins cinq ans et reposant plus sur "la parole donnée" que sur le droit commun. Ces contrats géraient ainsi la partie "sportive" de la rémunération des joueurs avec des "fixes mensuels" déterminés au cas par cas en fonction de leurs présences aux entraînements et des primes de match pouvaient s'ajouter à ces "fixes". Ce type de "contrats triptyques" sera largement utilisé en France par les clubs ayant comme sponsors des grandes entreprises offrant des emplois variés.
Retour vers le futur ?
Source : "Le rugby à Montceau-les-Mines,1908-2008", Editions de l'Ecomusée du Creusot-Montceau, 2007-2008, 156 p.
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Et donc avant même d'avoir une idée de ce qui va être proposé , c'est déjà nul....
Perso je vais attendre d'avoir le projet avant d'emettre un avis et de partir sur un article dont le seul passage factuel est que Laura Flessel a fait un discours ....
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Minédipiù a écrit:
Je viens de retrouver une étude réalisée par l'Ecomusée Creusot Montceau (musée à voir !!!)
Cette étude portait sur l'histoire du "Rugby Club Montcellien" (ex "Sporting Club Montcellien" créé en 1908 à Montceau-les-Mines et qui adhérera à la Fédération Française de Rugby dès sa création en 1920) peut nous donner un exemple de gestion "réduite"...
Je résume quelques parties de cette étude :
Ce "Rugby Club Montcellien" avait connu son heure de gloire lors de la saison 1938/1939 avec une finale (perdue contre Bédarrides) du Championnat de deuxième série, l'équivalent de la ProD2 française actuelle.
Pour le moins, les principes de gestion de ce club restaient alors très simples et stricts et les moyens financiers restaient très réduits :
- Les dirigeants du club étaient tous bénévoles et étaient poussés à utiliser leur notoriété pour trouver des aides financières auprès des entreprises locales.
- Le club attendra 23 ans pour qu'il reçoive sa première aide financière (1000 francs) de la Municipalité !
- En même temps, la commune décidera de prendre en charge les frais d'infrastructure comme le montre cette décision de 1931 et ses commentaires repris de la Registres de délibérations du Conseil Municipal, volume 1927-1932 : "Le budget pour rénover le stade sera inscrit dans la ligne "Entretien des rues, quais et places publiques" du budget de la commune…(…) Le stade sera alors mis à la disposition de toutes les sociétés agréées de la localité et des enfants des écoles. (…) Malheureusement, les frais pour la bonne marche de l’école de rugby et malgré les bons résultats du club : ballons, équipements et surtout déplacements demandent un budget important qu’aucune recette ne vient compenser."
- Les joueurs sont rémunérés sur la base de "contrats triptyques" passés avec le club et un employeur, contrats d'une durée d’au moins cinq ans et reposant plus sur "la parole donnée" que sur le droit commun. Ces contrats géraient ainsi la partie "sportive" de la rémunération des joueurs avec des "fixes mensuels" déterminés au cas par cas en fonction de leurs présences aux entraînements et des primes de match pouvaient s'ajouter à ces "fixes". Ce type de "contrats triptyques" sera largement utilisé en France par les clubs ayant comme sponsors des grandes entreprises offrant des emplois variés.
Retour vers le futur ?
Source : "Le rugby à Montceau-les-Mines,1908-2008", Editions de l'Ecomusée du Creusot-Montceau, 2007-2008, 156 p.
Miné , l'économie a un chouia évolué depuis ..... et le sponsoring également en prod2 et en fédérale aussi par ailleurs .
Ils étaient peut être juste un peu trop en avance.
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zouzou a écrit:
Et donc avant même d'avoir une idée de ce qui va être proposé , c'est déjà nul....
Perso je vais attendre d'avoir le projet avant d'emettre un avis et de partir sur un article dont le seul passage factuel est que Laura Flessel a fait un discours ....
Flessel appelle de ses vœux, pour le secteur associatif, un modèle économique moins dépendant des fonds publics en déclarant qu'à terme ce n'est pas le rôle de l'Etat de financer les clubs.
Le gouvernement a la même logique partout.
Pour le monde éducatif par exemple. C'est nouveau, ça vient de sortir:
https://trousseaprojets.fr/
Combien de temps te faudra-t-il Zouzou pour comprendre que ce gouvernement met au cœur de tout, la quête du fric et la loi du chacun pour soi?
Dernière modification par Brin d'osier (21/08/18 16:41)
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Brin d'osier a écrit:
...un modèle économique moins dépendant des fonds publics en déclarant qu'à thermes.....
Est-ce que cela nous annonce une future bataille des Thermopyles entre les cités grecques et l'empire achéménide ?
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Minédipiù a écrit:
Brin d'osier a écrit:
...un modèle économique moins dépendant des fonds publics en déclarant qu'à thermes.....
Est-ce que cela nous annonce une future bataille des Thermopyles entre les cités grecques et l'empire achéménide ?
Tout ça pour assurer une éventuelle hégémonie sur une mare à thon?
L'épire n'est pas obligatoire , mais une bataille qui laissera des Thraces
Dernière modification par theys (21/08/18 11:42)
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Oui mais pour effacer ces thraces, on peut faire confiance à la pythie qui vient en mangeant des oeufs ménides et des schyles (ou des oraclettes !)
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Minédipiù a écrit:
Oui mais pour effacer ces thraces, on peut faire confiance à la pythie qui vient en mangeant des oeufs ménides et des schyles (ou des oraclettes !)
oui , à noter que c'est sous Vlaki 1er , emblématique fondateur d'une brochette de souverains que l'on fêta pour la première fois les oraclettes sous les flons-flons et les
tza-zi-ki tsoins-tsoins . Un mythe joyeux mais obsolète , car le mythe rit , date .
Dernière modification par theys (21/08/18 14:59)
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Minédipiù a écrit:
Brin d'osier a écrit:
...un modèle économique moins dépendant des fonds publics en déclarant qu'à thermes.....
Est-ce que cela nous annonce une future bataille des Thermopyles entre les cités grecques et l'empire achéménide ?
Damned!!!
Il va falloir que je crée un crowdfunding pour me payer des cours d'orthographe.
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Brin d'osier a écrit:
Minédipiù a écrit:
Brin d'osier a écrit:
...un modèle économique moins dépendant des fonds publics en déclarant qu'à thermes.....
Est-ce que cela nous annonce une future bataille des Thermopyles entre les cités grecques et l'empire achéménide ?
Damned!!!
Il va falloir que je crée un crowdfunding pour me payer des cours d'orthographe.
Perso j'avais remarqué , mais rien dit pensant que c'était volontaire de tenir des propos qui sentaient le souffre , mais miné n'en n'avait cure , et c'est uriagement qu'il s'est manifesté...
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M'Ax les termes que vous employez sont de l'eau bénite pour le bon d'Aix, je vous l'asure il va encore rappliquer pour vous mettre la tête saoûlot !
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