Bienvenue sur le forum des supporters du FCG
Vous n'êtes pas identifié.
Louis a écrit:
En 2002 avec 4 amis avant le 1er tour on discute sur nos choix de candidats. On se dit "Bon, allez on va donner un petit coup de barre à gauche pour que Jospin en tienne compte une fois élu au 2eme tour. Tous les sondages le donnaient vainqueur. On décide tous les 4 de voter Hue. Résultat des courses un deuxième tour, tout le monde s en rappelle " Chirac -Le pen". On est tous malades. Moi je prends la décision de ne pas aller voter au deuxième tour. Je me dis " Chirac sera certainement élu mais sans ma voix." Beaucoup de collègues m ont dit s être mordus les doigts jusqu a l os d avoir voté pour la première fois de leur vie à droite.
Demain je ne veux plus revoir cela et je prendrai mes responsabilités.
Vous voyez vous la France gouvernée par un homme mis en examen et une première dame également mise en examen ?
PS : c était la première fois de ma vie que je loupais une élection. On a la chance dans un pays démocratique de pouvoir donner son avis et faire un choix.
Si sur les 11 candidats certains ne trouvent pas chaussure à leur pied, il faut qu ils montent leur propre parti, car on a quand même de l extrême droite à l extrême gauche la possibilité de faire son choix. Sinon après quand c est fait et qu on est resté à la maison , il ne faudra pas venir gueuler et se plaindre.
Moi en 2002 , j'ai toujours considéré que si Monsieur Jospin s'est fait éjecté , il en était seul et unique responsable , avec son mode de gouvernance en régime " je fais surtout pas de vagues pour gagner en 2002" . Alors qu'il bénéficiait à l'époque de conditions économiques plus favorables , propre à réaliser des réformes teintées de gauche .
Jamais je ne m.e suis senti coupable d'avoir voté Madame Taubira et ne le regrette toujours pas à ce jour , d'autant plus que ce fût mon dernier vote d'adhésion réelle.
Et si mon vote au second tour devait être blanc , ce sera bien mon premier vote de non adhésion réelle.
Dernière modification par theys (22/04/17 22:38)
Hors ligne
Brin d'osier a écrit:
Louis a écrit:
et sur le modèle de Chavez :
http://www.lemonde.fr/election-presiden … 54003.htmlC'est sûr qu'il y a quelques acharnés dans la France Insoumise mais le point de départ c'était quand même une grosse bourde de Sfar. Ensuite comme la campagne de la FI draine beaucoup de gens sur internet, au bout du compte, ça a fait beaucoup de réponses mais finalement assez soft sauf pour les quelques inévitables et insupportables trolls que l'on connaît aussi sur ce forum.
Louis, ton lien ne parle pas de Chavez hein, mais comme dit Brind'O des trolls Insoumis dont beaucoup sont pénibles je suis bien d'accord pour m'en être coltiné deux-trois.
Sur l'Alba, Sfar a écrit une grosse connerie (l'Alba une alliance militaire ??) et il digère mal le retour de boomerang.
https://www.marianne.net/debattons/trib … talitaires
Comme souvent dans cette campagne, on n'a pas eu le débat sur le fond. Perso je ne suis pas favorable à ce que la France entre dans l'Alba, pour autant je trouve que ce n'est pas une proposition si absurde ou dogmatique qu'il n'y paraît.
Les derniers évènements en Guyane nous ont rappelé que la plus longue frontière terrestre de la France est avec le Brésil...
Sur les positions du PG sur Chavez (et surtout Maduro actuellement), c'est évident qu'ils ne sont pas assez clairs, mais là encore, quand ils nuancent leur position, ça n'est pas pris en compte
http://www.arretsurimages.net/articles/ … mis-id9774
et il n'y a pas de débat derrière, juste des anathèmes (dans tous les camps) et c'est bien dommage.
Hors ligne
Brin d'osier a écrit:
Louis a écrit:
En 2002 avec 4 amis avant le 1er tour on discute sur nos choix de candidats. On se dit "Bon, allez on va donner un petit coup de barre à gauche pour que Jospin en tienne compte une fois élu au 2eme tour. Tous les sondages le donnaient vainqueur. On décide tous les 4 de voter Hue. Résultat des courses un deuxième tour, tout le monde s en rappelle " Chirac -Le pen". On est tous malades. Moi je prends la décision de ne pas aller voter au deuxième tour. Je me dis " Chirac sera certainement élu mais sans ma voix." Beaucoup de collègues m ont dit s être mordus les doigts jusqu a l os d avoir voté pour la première fois de leur vie à droite.
Demain je ne veux plus revoir cela et je prendrai mes responsabilités.
Vous voyez vous la France gouvernée par un homme mis en examen et une première dame également mise en examen ?Au delà de la responsabilité des électeurs ou des candidats, il y a une énorme différence avec 2002, c'est que tout social-démocrate qu'il était, Jospin était un homme de gauche. Beaucoup auront déjà suffisamment de mal à voter Macron contre Le Pen au second tour pour ne pas leur demander de le faire dès le premier et ce alors qu'un candidat de gauche peut tout-à-fait accéder à la présidence.
Tu te trompes Méméche ne veut pas appliquer son programme, son but est de détruire la 5ème république, de mettre le Chaos et de se tirer il a pourtant été bien clair. Il a dit qu'il appliquerait son programme qu'en attendant la nouvelle constitution qui arrivera au bout de quelques mois. le seul vrai candidat de gauche c'est Hamon.
Dernière modification par Nyco38 (23/04/17 09:57)
Hors ligne
Nyco38 a écrit:
Brin d'osier a écrit:
Louis a écrit:
En 2002 avec 4 amis avant le 1er tour on discute sur nos choix de candidats. On se dit "Bon, allez on va donner un petit coup de barre à gauche pour que Jospin en tienne compte une fois élu au 2eme tour. Tous les sondages le donnaient vainqueur. On décide tous les 4 de voter Hue. Résultat des courses un deuxième tour, tout le monde s en rappelle " Chirac -Le pen". On est tous malades. Moi je prends la décision de ne pas aller voter au deuxième tour. Je me dis " Chirac sera certainement élu mais sans ma voix." Beaucoup de collègues m ont dit s être mordus les doigts jusqu a l os d avoir voté pour la première fois de leur vie à droite.
Demain je ne veux plus revoir cela et je prendrai mes responsabilités.
Vous voyez vous la France gouvernée par un homme mis en examen et une première dame également mise en examen ?Au delà de la responsabilité des électeurs ou des candidats, il y a une énorme différence avec 2002, c'est que tout social-démocrate qu'il était, Jospin était un homme de gauche. Beaucoup auront déjà suffisamment de mal à voter Macron contre Le Pen au second tour pour ne pas leur demander de le faire dès le premier et ce alors qu'un candidat de gauche peut tout-à-fait accéder à la présidence.
Tu te trompes Méméche ne veut pas appliquer son programme, son but est de détruire la 5ème république, de mettre le Chaos et de se tirer il a pourtant été bien clair. Il a dit qu'il appliquerait son programme qu'en attendant la nouvelle constitution qui arrivera au bout de quelques mois. le seul vrai candidat de gauche c'est Hamon.
Les experts de droite se réveillent.
Ceci dit, le vote Hamon est clairement un vote de gauche mais ce n'est pas pour lui que j'ai voté ce matin à l'heure ou blanchit la campagne.
Hors ligne
Belle cacophonie entre les instituts de sondage et les nouveaux venus, les "big data politiques"...
Les sondeurs sondent en interrogeant une population qui est censée représenter l'ensemble des votants (âges, sexes, catégorie sociale etc...)
Les big data politiques nés des big data du marketing récoltent simplement des tas de données sans regarder comment elles sont construites mais en supposant qu'un traitement statistique complexe d'une masse de données est plus efficace qu'un sondage.
Bref, tous les grands instituts de sondage français donnent actuellement un second tour Le Pen / Macron ou Macron / Le Pen...
Les instituts de sondage étrangers donnent quant à eux des sondages que l'on n'a pas le droit de publier y compris sur ce site comme le précise le site www.juristique.org
Par contre, les "big data politiques" qui sont la plupart du temps à l'étranger donnent des prévisions toutes différentes !
Les "big data politiques" (BDP) les plus connus donnent (résultats publiés avant la fin de la campagne officielle) :
François Fillon 22,09%, Marine Le Pen 21,75%, Jean-Luc Mélenchon (21,11%) et Emmanuel Macron 19,92%... pour ce BDP travaillant à partir des données recueillies sur le web en général et sur les réseaux sociaux...
François Fillon , Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon pour un autre BDP qui travaille aussi sur des données issues de l'analyse des réseaux sociaux mais avec une autre méthode, celle du repérage des "signaux faibles" jugés souvent plus significatifs ou plus performants que les "signaux forts" (ceux qui sont partagés et repris par de grands nombre de personnes.)
Marine Le Pen (24,13%), François Fillon (21,77%), Emmanuel Macron (20,32%) et Jean-Luc Mélenchon (18,66%) pour ce troisième BDP qui travaille sur les tweets en les croisant avec les catégories socio-professionnelles...
Le dernier de la liste (en fait l'institut le plus contesté quant à la méthode utilisée : signaux forts et "poids numérique" des candidats) donne Emmanuel Macron (25,5 et %) Marine Le Pen (25,0%), François Fillon (17,5%) et Jean-Luc Mélenchon (14%)...
Hors ligne
abeille a écrit:
+ 1
Je retire le +1 initial.
Je n'ai pas apprécié ses déclarations après la fusillade des Champs.
Ce mec est devenu depuis ce moment, pour moi, inconséquent.
Dernière modification par abeille (24/04/17 10:34)
Hors ligne
Les sondages et ces nouvelles formes d'études issues du big data en période électorale c'est une vraie question. Ca développe des votes stratégiques plutôt que d'adhésion.
Mélenchon (qui est pour l'interdiction des sondages politiques en période pré-électorale) n'aurait peut-être pas eu son score s'il n'y avait pas eu les sondages pour montrer son décollage et son avance sur Hamon.
Difficile également de ne pas se poser la question du score qu'aurait fait Macron, sans les sondages pour montrer que c'était le "meilleur" pour faire barrage au FN.
Bref, impossible de nier que les résultats auraient été différents sans les sondages
mais impossible évidemment de prédire ce que ça aurait donné.
En attendant, les 7.7 millions de votants prêts à risquer le fascisme sont bien là et leur vote n'est pas stratégique.
Dernière modification par gudule (24/04/17 10:37)
Hors ligne
gudule a écrit:
Les sondages et ces nouvelles formes d'études issues du big data en période électorale c'est une vraie question. Ca développe des votes stratégiques plutôt que d'adhésion.
Mélenchon (qui est pour l'interdiction des sondages politiques en période pré-électorale) n'aurait peut-être pas eu son score s'il n'y avait pas eu les sondages pour montrer son décollage et son avance sur Hamon.
Difficile également de ne pas se poser la question du score qu'aurait fait Macron, sans les sondages pour montrer que c'était le "meilleur" pour faire barrage au FN.
Bref, impossible de nier que les résultats auraient été différents sans les sondages
mais impossible évidemment de prédire ce que ça aurait donné.
En attendant, les 7.7 millions de votants prêts à risquer le fascisme sont bien là et leur vote n'est pas stratégique.
Heureusement, les Big Data politiques ont démontré hier que leurs outils d'analyse étaient pour le moins aléatoires ! Et ceci s'explique par leur principe de base : remplacer les constructions de populations "représentatives" (les fameux quotas utilisés dans les sondages) par une masse considérable de données la plupart du temps reprises sur les réseaux "sociaux". Ceci suppose que ce recueil d'un grand nombre de données construites n'importe comment est plus efficace que l'analyse de données moins nombreuses mais choisies comme représentatives d'une population !
Mais juste une première illustration : des noms de candidats peuvent être écrits de manière très aléatoire (Le Pen devenant Le peine, Fillon écrit Fyons ou Macron se transformant en ma kro...) et, paf, nous voilà devant six candidats enregistrés et analysés par les algorithmes sophistiqués produits par nos docteurs folélections (ou : "comment j'ai appris à ne plus m'en faire et à aimer les bombes politiques !")
Seconde illustration (qui fait "froid dans le dos") :
C. Anderson, un des plus grands défenseurs de ces big data a affirmé que les données qui deviennent centrales dans les réflexions et sont désormais disponibles en quantités et qualités suffisantes tout en restant neutres (et c'est là où le bât blesse) car non produites mais récoltées en dehors de tout schéma intellectuel chargé de les définir et de construire les outils permettant de les évaluer.
Un de ses articles publié en 2008 dans son propre magazine (Wired) annonce logiquement et en accord avec ses hypothèses de base, la fin souhaitée des théories devant le déluge des données ! L'ordinateur et les réseaux sociaux remplaceront les intellectuels !
2018 : Big data, my brother ?
......
Dernière modification par Minédipiù (24/04/17 11:55)
Hors ligne
Bonjour, Comme tout le monde j avais un doute sur les sondages. Après le brexit, Trump, Fillon aux partielles de droite, Hamon à c elles de gauche. Et puis finalement l Ipsos et Brice Tenturier ne s étaient pas trompés sur ces presidentielles. Leurs dernières estimations étaient proches à 0,5% près du resultat final. Il faut savoir aussi rendre hommage à ce travail de précision alors qu on ne s était pas privé de les critiquer auparavant.
Dernière modification par Louis (24/04/17 13:19)
Hors ligne
En tout cas,
ce matin, je me suis encore trouvé une raison supplémentaire de me sentir bien dans ma ville.
Hors ligne
pekin a écrit:
En tout cas,
ce matin, je me suis encore trouvé une raison supplémentaire de me sentir bien dans ma ville.
Un peu par défaut, mais même sentiment.
Hors ligne
Bizarre, mais pas eu ce genre de sentiment de légèreté chez moi, où MLP dépasse allègrement les 30%... Pas une surprise, ceci dit.
Et, toujours sur un air de déjà vu qui sent pas très bon, le coup de la Rotonde a fini de me plomber le moral.
Allez, ça ira mieux demain. Ou après demain. Ou...
Hors ligne
Tchimbé Red a écrit:
Bizarre, mais pas eu ce genre de sentiment de légèreté chez moi, où MLP dépasse allègrement les 30%... Pas une surprise, ceci dit.
Et, toujours sur un air de déjà vu qui sent pas très bon, le coup de la Rotonde a fini de me plomber le moral.
Allez, ça ira mieux demain. Ou après demain. Ou...
Content pour Grenoble. Grosse déprime en voyant le couple royal monter sur scène et célébrer la "victoire". Face à face avec Le Pen qu'on n'a jamais vraiment combattu, in the pocket, good game.
Hors ligne