Bienvenue sur le forum des supporters du FCG
Vous n'êtes pas identifié.
ENONCE DU PRINCIPE
« Tout employé tend à s'élever à son niveau d'incompétence. »
Il est immédiatement suivi du « Corollaire de Peter » :
« Avec le temps, tout poste sera occupé par un incompétent incapable d'en assumer la responsabilité. »
On comprend donc que, parvenu à ce niveau, l'incompétence entrave l'exercice de la compétence.
EXPLICATION DU PRINCIPE
Dans une entreprise, les employés compétents sont promus, et les incompétents restent à leur place. Donc un employé compétent grimpe la hiérarchie jusqu'à atteindre un poste pour lequel il ne sera pas compétent. À ce stade-là, il devient donc un incompétent qui va occuper son poste indéfiniment.
Au final :
un incompétent garde son poste
un employé compétent est remplacé par un autre employé, potentiellement incompétent. Si le nouvel employé est compétent, il sera remplacé à son tour par un nouvel employé jusqu'à ce que le poste échoie à un incompétent.
EVOLUTION DES HIERARCHIES
Hiérarques ayant atteint leur niveau d'incompétence
Peter remarque que plus le nombre d'échelons hiérarchiques est élevé, plus chacun voit une chance de parvenir à son niveau d'incompétence et de subir « la stagnation de Peter ». Il remarque que les hiérarques, quand ils sont devenus réellement incompétents, se complaisent à fréquenter :
des réunions,
des colloques,
des séminaires,
des symposiums,
des conférences.
Avec un peu de chance, le corps des hiérarques peut alors entrer en « lévitation » sous le nom de « sommet volant ». En résumé, on ne peut déboulonner un hiérarque incompétent :
seul un hiérarque peut le faire,
s'il le fait, il se déjuge et admet son incompétence à discerner le personnel compétent.
LA DEFOLIATION HIERARCHIQUE
Peter remarque que la compétence, chez les employés d'une organisation, se répartit selon la loi normale :
10 % sont parfaitement incompétents,
10 % sont incompétents,
60 % sont modérément compétents,
10 % sont compétents,
et 10 % surcompétents.
Peter observe que tout va bien pour les 80 % au centre de la courbe, mais que les problèmes existent pour les 20 % aux extrêmes. Chacun comprend la nécessité de virer les 10 % parfaitement incompétents, mais les mêmes s'interrogeront sur la nécessité de virer également les 10 % surcompétents.
La surcompétence est plus redoutable que l'incompétence, en cela qu'elle bouleverse la hiérarchie. Elle déroge au premier commandement : « La hiérarchie doit se maintenir ». Pour qu'un surcompétent soit viré, deux séries d'évènements doivent se produire :
La hiérarchie le harcèle au point de l'empêcher de produire.
Il n'obéit pas aux principes de « respect de la hiérarchie ».
Si l'une des deux séries manque, il n'est pas viré.
LA SOLUTION
La solution que propose Peter consiste à se maintenir à un poste correspondant à son niveau de compétence optimal. Mais comment refuser une promotion ?
Peter propose diverses solutions avec des exemples et il emballe le tout dans l'expression « l'incompétence créatrice », qui consiste à ménager consciemment ou non, de petits espaces d'incompétence de façon à ce que la proposition de promotion ne survienne pas.
Hors ligne