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#1 05/06/19 20:08

Aragorn38
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Messages: 18

Union Bordeaux-Bègles

Marti : "Nos finances sont au plus mal"
Par Vincent Bissonnet via Midi Olympique



TOP 14 - Outre une nouvelle déconvenue sportive avec sa dixième place finale, l'Union Bordeaux-Bègles doit gérer une situation financière tendue. Laurent Marti a tiré la sonnette d'alarme sur France Bleu Gironde.

Encore une fois passée à la côté de la qualification pour les phases finales, l’Union Bordeaux-Bègles est dans le rouge, aussi : sa santé économique inquiète au plus haut point Laurent Marti, président-propriétaire avec 97% des parts de la SASP. "Nos finances sont au plus mal, a avoué le dirigeant, en place depuis 2007, chez nos confrères de France Bleu Gironde. A nouveau, on rentre dans des difficultés financières qui nous avaient quittés toutes les premières années de Top 14." Pour la première fois depuis la remontée, l’UBB terminera l’exercice avec un déficit.

Laurent Marti réclame concrètement du soutien : "Actuellement, je ne vous cache pas que je réfléchis et que je discute autour de moi pour voir s’il y a des gens qui voudraient venir me rejoindre au niveau de l’actionnariat. Je savais que, cette année, je prenais un risque financier. Les résultats n’ont pas suivi, ce risque financier, je le prends dans la figure. Ce club a des infrastructures superbes, un centre d’entraînement magnifique, le stade Chaban-Delmas, un vrai public, un club des partenaires qui cartonne, une formation avec de très bons résultats, on a tout. Mais il y a un problème dans ce club, c’est que sa pérennité financière ne repose que sur mes épaules et ça ne pourra pas durer éternellement. Donc il va falloir qu’il y ait des gens qui se mouillent un peu plus à mes côtés."

Cet appel vaut également pour les supporters. Si l’UBB possède encore la meilleure affluence de France (20 409 spectateurs de moyenne), il a perdu plus de 1 500 supporters par rapport à la saison passée : "Un des critères pour l’équilibre financier, c’est de retrouver du public", rappelle d’ailleurs Laurent Marti.

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#2 05/06/19 20:19

jipe148
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Lieu: Aigues-Mortes
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Messages: 8387

Re: Union Bordeaux-Bègles

il y a un autre post qui dit exactement la même chose!!! les doublons sont pénibles

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#3 05/06/19 20:44

Aragorn38
Membre
Inscrit le: 24/12/12
Messages: 18

Re: Union Bordeaux-Bègles

J'espère ne pas avoir gâché ta soirée jipe!...
En même temps, vu le nombre de messages, au contenu discutable, que tu postes...

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#4 05/06/19 22:11

vpl
Modérateur
Inscrit le: 30/06/07
Messages: 31040

Re: Union Bordeaux-Bègles

Pour continuer la série, c'est "compliqué" à Béziers, et la mairie vote des subventions pour tenter de résoudre les problèmes avant le passage de la DNACG...

https://www.midilibre.fr/2019/06/05/bez … 239648.php

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#5 05/06/19 22:21

Tirelarigo
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Messages: 520

Re: Union Bordeaux-Bègles

Manquait plus que ça, l’argent public pour combler les déficits du sport pro. Quelle misère ! Financez les clubs et assoc amateurs avec nos impôts plutôt !
300 k€, on aurait pu en aider des jeunes autour de Béziers...

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#6 06/06/19 09:57

Aragorn38
Membre
Inscrit le: 24/12/12
Messages: 18

Re: Union Bordeaux-Bègles

J'ai trouvé cet article, qui date un petit peu (28 juin 2017), mais qui explique nos fins de saison incertaines...

Les démagogues de la financiarisation du jeu de Rugby ressassent que si les clubs sont endettés, c’est bien de leur faute. Il faudrait donc les punir et avec eux pénaliser des villages, des villes et des régions entières. Chemin faisant en ne privilégiant que la richesse, les clubs des grandes métropoles, l’efficacité immédiate, la rentabilité à court terme à tout prix, on nie et on abandonne le patrimoine et l’essence même du jeu de Rugby français.

Le constat
Pour les défenseurs du rugby-spectacle, il ne faudrait surtout rien changer, par nécessité de s’adapter à son temps. Mais, ce temps c’est bien eux qui l’ont programmé ! Bien entendu, ce nouveau diktat idéologique se garde bien d’expliquer le pourquoi du comment à tout un chacun. On reste dans le flou stratégique et on emballe le tout en abreuvant le bon peuple d’Ovalie de matchs indigents du CAC 14. 
Pourtant, ce système ne fonctionne même pas du strict point de vue économique et financier. Dominique Debreyer, coordinateur technique de la commission de contrôle de la DNACG, déclarait cette année que les clubs du Top 14 financés par une vraie économie étaient les plus en difficultés. Malgré les efforts entrepris en matière de sponsoring et la perception de droits TV, seuls les clubs qui disposent, non pas d’un véritable modèle économique, mais d’un mécène riche et généreux arrivent à combler leurs déficits. Ainsi, 90 % du déficit annuel du Top 14 provient de trois clubs, le Racing, le Stade français et Castres, mais ils le font de manière volontaire afin de payer dans un premier temps moins d’impôts et finir par être renfloués en juin par leur entreprise-propriétaire ou leur mécène.

Le Rugby du Top 14 n’est pas rentable, celui des 16 clubs de la Pro D2 l’est encore moins, ne parlons du championnat de fédérale ? Ces clubs ne disposent pas pour la plupart d’un mécène salvateur, perçoivent des droits TV très limités et possèdent des fonds propres négligeables.
N’évoquons pas le point de vue humain et culturel du jeu de Rugby, ces notions sont étrangères au monde de la finance. La question n’est pas tant que le rugby-marchand vive au dessus de ses moyens, mais plutôt qu’il se fourvoie dans une direction absurde et suicidaire. Et qu’au passage, il entraine avec lui le Rugby amateur et semi-amateur. La bête est malade, il ne faut pas l’euthanasier, mais bien vaincre la maladie et éviter la contagion.
Cette maladie a un nom : le modèle économique SATI. C’est lui qui gouverne le Rugby français. Tant qu’on ne s’attaquera uniquement aux symptômes (commotions, dopages, niveau alarmant bas de l’équipe de France, CAC 14 indigent du point de vue technique) la maladie résistera.

Le fautif
Jusqu’en 1995, le statut juridique des clubs dépendait uniquement de la loi dite d’association 1901. Cette association possédait un numéro d’affiliation à la FFR.
La professionalisation du jeu de Rugby va obliger rapidement les clubs à créer une société sportive (Société Anonyme à Objet Sportif-SAOS, Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée-EURL, Société Anonyme Sportive Professionnelle-SASP) pour gérer sa partie professionnelle. La plupart des clubs de Rugby et de football Pro, qui représentent 89 % du poids financier du sport pro, vont choisir de s’organiser en SASP. Cette forme de société sportive permet aux nouveaux présidents de clubs, pour la plupart PDG-hommes d’affaires, d’en devenir propriétaires tout puissant et de rendre minoritaires les parts de l’association sportive.

Ainsi, Toulouse est le seul club du Top 14 dont l’association contrôle 50 % du capital. Tous les autres sont rapidement passées d’une SAOS à une SASP en accueillant de nouveaux PDG : le groupe du CAC 40 Penauille-Derichebourg à Brive, M Savare au Stade français, M. Boudjellal des éditions du Soleil à Toulon, M. Lorenzetti du groupe Foncia au Racing …Les deux partenariats historiques entre le groupe Michelin et l’ASM et entre les laboratoires pharmaceutiques Fabre et le CO s’expliquent par la domiciliation de leur siège social dans ces cités et le fait qu’ils y emploient des milliers d’habitants. Ils valorisent grâce au Rugby leur ancrage territorial.
Dès lors, le Rugby va quitter brutalement et précipitamment son modèle de financement classique (SSSL), pour adopter celui des grandes ligues de football pro européennes, le modèle dit SATI (sponsors, actionnaires, télévisions, international).

La FFR va déléguer la gestion du rugby pro à une ligue nationale, la LNR, pour ne plus s’occuper que du Rugby amateur et des diverses équipes de France.
Le Rugby pro va mettre en valeur les fameuses valeurs du Rugby (qui en font toute sa singularité) pour vendre son sport à Canal plus et à des actionnaires de groupes mondiaux. Mais, cette même médiatisation va par ignorance et dans un second temps détruire ces valeurs les unes après les autres et entrainer une chute d’audience et d’affluence dans les stades. Le serpent ovale se mord la queue, une minorité d’acteurs du Rugby s’enrichit, les autres galèrent et s’épuisent à garder la flamme rugbystique.

Ce modèle SATI traduit les effets cumulés de la professionnalisme du rugby, de l’internationalisation de ses enjeux sportifs et de l’exposition télévisuelle. Les règles de gouvernance des clubs sont désormais définies par des actionnaires qui attendent logiquement un retour sur investissement (éventuels dividendes, mais surtout augmentation de la notoriété et des parts de marché pour leur société). La régulation des finances d’un club a désormais une dimension plus nationale, voire internationale, que locale. La proportion de joueurs provenant d’autres pays dans le championnat français symbolise bien cette internationalisation capitaliste.

Ce modèle SATI entraine le bouleversement des chiffres d’affaires des clubs sur deux points :
leur volume : il a été multiplié par 8 en entre 1995 et 2011 et continue à croitre chaque année.
leur structure : quand 90 % des ressources des clubs venait des spectateurs et des subventions publiques avant 1960, c’est désormais 65 % du budget des clubs qui provient des sponsors-actionnaires internationaux et des recettes TV (Canal plus).
Il a été mis en place par la FFR et les gouvernements successifs français en 1995, mais il avait été pensé et prévu dès 1960. Pourtant, il n’y a aucune fatalité à laisser le modèle SATI à se répandre dans l’Ovalie toute entière.
L’urgence, c’est bien de remettre en cause ce système juridico-économique. Il est le principal responsable des dérives budgétaires actuels du Rugby français du Top 14 jusqu’aux championnats amateurs. L’inflation salariale et l’endettement qui en découlent ne seront jamais compensés par les recettes télévisuelles que perçoit le football.
Pour rester en première division ou pour atteindre l’élite du Rugby français, les clubs trichent ou mènent des politiques suicidaires. Même Toulouse saluée depuis toujours pour son modèle économique intelligent et à échelle humaine est en déficit.

Les victimes

Observez bien les modèles économiques des budgets des clubs de Top 14, de la Pro D2 et de fédérale 1 cette année. Pointez particulièrement leur taux d’endettement et leurs économie (fonds propres). Une bonne partie d’entre eux sont dans le rouge, seuls survivent ceux qui ont un un mécène pour les renflouer.

Ce n’est pas le cas de nombreux clubs historiques et formateurs de la fédérale 1. Ces clubs subissent une double peine :
celle d’abord d’être condamnés à ne plus jouer en première division, et à batailler au mieux pour le trophée Prat (La Voulte, Montchanin, Lourdes, Bègles, Boucau),
celle ensuite d’être rétrogradé administrativement par manque de fonds propres ou parce qu’ils ont été pris la main dans le sac à trop vouloir singer leurs grands-frères du CAC 14. Auch, Dijon, Bobigny, Bourgoin et Saint Nazaire cette année. Tulle qui demande à être rétrogradé en fédérale 2 parce qu’il ne peut plus suivre. Périgueux et Tours finalistes de la fédérale 3 sommés d’y rester. Nice, Valence, Romans, Gaillac, Chalon, Lille, Montluçon, Saint Etienne, Marseille, Libourne, il y a peu…

Alors, soit on continue et on privilégie les grandes villes et les grands groupes industriels. On enrichit ainsi au passage une minorité d’actionnaires et de personnes qui vivent copieusement du Rugby au détriment et aux dépend de la majorité silencieuse. Soit on change le modèle économique du Rugby français. En premier lieu, on limite le poids des actionnaires et des sponsors, on interdit la vampirisation des sponsors par les grands clubs, on limite réellement les masses salariales et surtout on se donne les moyens de contrôler tous les budgets des clubs.
Il faut réinventer un modèle économique rugbystique en faisant de ce jeu un sport de masse. L’argent doit redevenir un moyen de développer le jeu de Rugby pour tous les clubs français. Car, en libérant les corps, on élève les esprits, on éduque les citoyens, on favorise le lien social, bref on fabrique une société plus heureuse.
Même si l’idée parait totalement subversive tant le sport spectacle et le modèle néolibéralo-productiviste domine les esprits, une autre forme de Rugby est possible. Un Rugby qui se base sur la solidarité, la coopération et l’altruisme, sur le progrès humain, sur la conciliation entre le désir d’être soi pour soi et sur celui d’être avec soi pour les autres, sur le principe de l’opposition maîtrisée qui autorise le conflit et le régule. Ce modèle économique de société et donc de Rugby existe : il se nomme le Manifeste convivialiste. Le jeu de Rugby est idéal pour incarner ce nouvel espoir de société plus coopérative qu’hypercompétitive.

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#7 06/06/19 10:08

N° Se7en
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Messages: 14138

Re: Union Bordeaux-Bègles

Merci pour le partage. wink






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#8 06/06/19 11:20

pekin
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Messages: 6980

Re: Union Bordeaux-Bègles

Il faut réinventer un modèle économique rugbystique en faisant de ce jeu un sport de masse. L’argent doit redevenir un moyen de développer le jeu de Rugby pour tous les clubs français. Car, en libérant les corps, on élève les esprits, on éduque les citoyens, on favorise le lien social, bref on fabrique une société plus heureuse.
Même si l’idée parait totalement subversive tant le sport spectacle et le modèle néolibéralo-productiviste domine les esprits, une autre forme de Rugby est possible. Un Rugby qui se base sur la solidarité, la coopération et l’altruisme, sur le progrès humain, sur la conciliation entre le désir d’être soi pour soi et sur celui d’être avec soi pour les autres, sur le principe de l’opposition maîtrisée qui autorise le conflit et le régule. Ce modèle économique de société et donc de Rugby existe : il se nomme le Manifeste convivialiste. Le jeu de Rugby est idéal pour incarner ce nouvel espoir de société plus coopérative qu’hypercompétitive.


  Bonjour, je ne reprends
que cette partie du texte très intéressant , gentiment partagé que je ne connaissais pas.

Je pense que la solution sera difficile à trouver, car  je pense qu'il faudrait une adhésion de tous les clubs,mais malheureusement je crois que chacun de son côté veut être le meilleur.
Notre club aussi le démontre  saisons  après saisons.
En tout cas merci

Dernière modification par pekin (06/06/19 11:20)

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#9 06/06/19 11:20

jipe148
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Inscrit le: 08/02/14
Messages: 8387

Re: Union Bordeaux-Bègles

Excellent article qui fait une analyse et une synthèse de l'existant, mais n'apporte rien à l'avenir, sauf en présentant des idées idéalistes mais inapplicables aujourd'hui...
sauf au retour de l'amateurisme...
car dès que l'on payera des joueurs sous quelques formes que ce soit, on aura les mêmes problèmes.. hier les clubs ""offraient des commerces"" à certains joueurs ou des emplois dans leur société et l'amateurisme était déjà bafoué!!!
le problème d'aujourd'hui n'est pas le professionnalisme, c'est plus une crise existentielle dans cette phase transitoire du passage au professionnalisme total qui s'éternise, car les instances fédérales bloquent toutes évolutions vers un modèle économique sain...
N'oublions pas que chaque club c'est quand même 100/150  employés qui y travaillent..
On ne peut plus dire aujourd'hui à des jeunes que le sport n'est plus une source de reconnaissance ..
Beaucoup sont de milieux modestes ou de niveau intellectuel assez faible
( foot/rugby/hand/basket,cyclisme etc......)
et pour eux leurs qualités physiques leur permet de s'élever dans la société...et l'appât de l'argent les fait rêver... sans argent le rugby entre autre mourra de sa belle mort faute de combattant..( au haut niveau)
le niveau physique aujourd'hui est tel que sans possibilité de faire carrière (rémunérée) les parents détourneront leurs enfants de notre sport..
l'important aujourd'hui c'est d'adapter la structure économique du sport à notre société..
et je reste convaincu que l'avenir de notre sport passera inévitablement par un championnat domestique ( de clocher)avec nos jeunes et les meilleurs seront sélectionnés pour un championnat des provinces ( régions)
Jusqu'à quand les instances fédérales bloqueront elles l'évolution de notre sport? toute la question est là..
je ne dis pas avoir raison,mais je ne donne que mon avis, rien de plus...

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#10 06/06/19 11:22

jipe148
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Inscrit le: 08/02/14
Messages: 8387

Re: Union Bordeaux-Bègles

Aragorn38 a écrit:

J'espère ne pas avoir gâché ta soirée jipe!...
En même temps, vu le nombre de messages, au contenu discutable, que tu postes...

c'est très interressant de partager un sujet de discussion et lorsqu'il est sur plusieurs files il y a trop de dérives dans tous les sens...
ne le prend pas mal, c'est juste du bon sens...

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#11 06/06/19 22:29

Antirolland
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Messages: 403

Re: Union Bordeaux-Bègles

jipe148 a écrit:

Aragorn38 a écrit:

J'espère ne pas avoir gâché ta soirée jipe!...
En même temps, vu le nombre de messages, au contenu discutable, que tu postes...

c'est très interressant de partager un sujet de discussion et lorsqu'il est sur plusieurs files il y a trop de dérives dans tous les sens...
ne le prend pas mal, c'est juste du bon sens...

D’un autre côté, il y’a une vrai réflexion sur le devenir d’un club, d’un sport, d’un système. Et la violence de ce système se retrouve dans le forum quand les rêves se transforment lynchage quotidien ou que l’argent abime tout.

Il nous faudrait le retour du grand Daniel herrero pour trouver une issue, lui qui disait que se filait des grosses peignées dans la tronche , ça crée des liens.
Bon on dérive. Le rugby c’est plus qu’une affaire d’argent, non?

Il faut juste trouver le bon niveau fédérateur, le bon compromis entre ces paramètres et de nouveau supporter sainement

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