Forum FCG

J'ai entendu parler il y a un moment de ce groupe de joueurs et anciens joueurs sollicités pour réfléchir sur le sujet. A l'époque ça parlait d'Auradou et Goujon, entre autres.
Je sais pas si c'était pire que les noms dont tu parles...

Après ça peut ramener du monde : tu fais open bar (aux frais de la princesse) et t'invites Patrick Sébastien pour chanter les sardines et t'as du monde c'est certain !

Oui, mais dans tout ça on oublie le scandale de la Vezere !

Car il y a eu un scandale caché par la Ligue et la Fédération : il y a quelques mois et pour désigner le sélectionneur de l'EDF, XXX (je cacherai son nom) a organisé un concours de pêche à la mouche car ce sport était proche du rugby avec sa concentration, l'attention et la rapidité des réactions et des décisions et, surtout, la capacité à avaler des arêtes !

Bien plus, un grand expert en ressources humaines avait démontré que ce type de pêche correspondait bien aux tâches d'un sélectionneur d'équipe nationale. Cet expert dûment rémunéré avait construit  une méthode de gestion des ressources humaines et des compétences qu'un responsable devait connaître afin qu'il puisse gêrer des ressources humaines y compris lorsque ces ressources sont taries ou perverties, "ressources étant de fait des a-ressources remettant en cause les dimensions systémiques de la gestion des humains formés à la gestion aléatoire des balles à deux pointes opposées " (je le cite !)

Le concours avait été organisé dans la Vézère et un futur sélectionneur de l'EDF avait été désigné après avoir sorti de l'eau une tranche congelée de silure de 500 grammes.

Le scandale a été identifié le soir même à l'issue d'un petit repas car 500 grammes de tranche de silure ne suffisaient pas à nourrir l'ensemble des candidats, les journalistes et tous les responsables du rugby français !

Bref, le désigné a avoué à la fin du repas frugal qu'il avait triché en recrutant un plongeur en eau trouble, plongeur qui devait accrocher sur la mouche attachée à la soie de la canne en bambou refendu "spécial pêche à la mouche" un brochet de belle taille acheté chez Rienpargel (la chaîne de vente de produits con-gelés).

Mais on avait oublié de lui expliquer que la mouche devait être artificielle, que la soie était le fil reliant la mouche sur son hameçon à la canne et que le brochet devait être entier et décongelé !

Patatras ! Le brochet n'était qu'une tranche de silure pour lequel Rienpargel avait lancé une opération marketing "Douze lures pour six lures", marketing agressif qui avait convaincu notre plongeur en eau trouble.

Re-patatras : La tranche de silure avait été servie froide, crue et sans mayonnaise (ou sans sauce béarnaise) car la Fédé et la Ligue n'avaient plus un kopeck dans leurs caisses.

Re-re-patatras, le plongeur avait attaché la tranche de poisson à l'hameçon avec un fil de soie acheté sur E-Beais après avoir passé plusieurs heures à choper une vraie mouche pour la noyer et la substituer à la mouche rose (style SF) accrochée à la soie... ce qui n'a pas manqué de titillier les plumes d'une broche de journalistes sans brochet (vous suivez ?)

Les organisateurs se sont alors retournés vers le pêcheur en eau trouble :
"Où avez-vous pêché ces lubies ?" Ne sachant pas ce qu'était une lubie (ni repérer les contrepêts) il resta muet comme une carpe (sans diem.)

Et les journalistes d'affirmer :
"Nous aurions préféré une lotte à la mangue ou une lotte sentant la mangouste !"
Là, les contrepèteries n'étaient vraiment pas son plat quotidien de poissons favoris même avec du riz noir (de Jacob et Delafon !)

La morale de cette histoire : un candidat déçu nous a dit "en sortant du camp j'aime les longues pêches sous-marines !"

Un scandale de plus et une question supplémentaire : dans ce rugby se disant professionnel, pourquoi certains responsables prennent la mouche ?


.

Dernière modification par Minédipiù (01/04/19 09:56)