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#1 03/11/18 12:22

gudule
Membre
Inscrit le: 18/09/12
Messages: 3809

Je voudrais pas me la péter mais

Dans ce post ouvert par floc http://forum.fcgrenoble.com/viewtopic.php?id=27160,

j'écrivais :

gudule a écrit:

Même si c'est tôt pour se prononcer, même si c'est évident que le recrutement a une grosse part dans la transformation de la mêlée je vous parie que si ça continue quelques matchs, on va voir sortir un article ou reportage sur "Jean Noël Perrin le sorcier de la mêlée grenobloise". La peopolisation, il n'y a que ça de vrai.
A mon avis ça fait partie des contrats à sécuriser.

et voilà-t-y pas que l'équipe nous pond ce titre :


Vous croyez que je peux me faire des royalities ?
Blague à part si quelqu'un trouve l'article et nous le raconte ici... welcome !
Bon match tout à l'heure






"Il y a 3 choses qui ne servent à rien dans la vie : les couilles du pape, les seins d'une nonne et répondre au post d'un troll du forum du FCG" (Jean Pierre Rives-Renage)

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#2 03/11/18 12:27

gueulecassée
Membre
Inscrit le: 18/06/13
Messages: 295

Re: Je voudrais pas me la péter mais

Encore entraîneur des juniors l'an passé, Jean-Noël Perrin a fait de la mêlée grenobloise l'une des références actuelles du Top 14.

D'une voix douce et posée, Jean-Noël Perrin prend d'emblée des patins verbaux à l'heure d'évoquer son rôle à Grenoble depuis cet été : «Je ne sais pas si je suis légitime pour être comparé à des entraîneurs comme David Attoub (Lyon), Didier Casadei (Brive) et autres responsables de la mêlée dans l'élite. Je suis peut-être encore en quête d'une simple reconnaissance. Nous ne sommes après tout qu'au tiers du Championnat et il faudra attendre la fin de la saison pour faire un bilan. Aujourd'hui, je suis juste un chef d'orchestre chargé de mettre en adéquation des objectifs et les moyens qu'on se donne pour les atteindre.»

«Scrum Doctor», comme l'a surnommé Dewald Senekal, le comanager du FCG, ne s'attarde pas sur le fait que son équipe, promue, affiche le plus fort taux de réussite (97 %) du Top 14 sur introduction maison. Pas plus qu'il ne tire le moindre bout de couverture à lui lorsqu'on lui rapporte les propos de l'expérimenté troisième-ligne Fabien Alexandre. Qui résumait, jeudi : «Depuis que Jean-Noël est à nos côtés, nous ne sommes plus jamais inquiets avant une mêlée. J'ai le sentiment que, dans ce secteur, nous n'avons jamais été aussi costauds depuis la période 2012-2014.»

Perrin (43 ans) sourit à ces phrases rapportées. Et enchaîne : «Je suis ultra-dépendant des gars dont je m'occupe. Leur réussite actuelle est le fruit de leur boulot, de leur envie, de leur remise en question. Avec ce groupe, je suis gâté.» Toujours humble, et, comme pour pointer du doigt le chemin qu'il reste à parcourir aux siens, il souligne que l'ASM, leur adversaire du jour, a récolté trente-huit pénalités ou bras cassés sur mêlée au cours des huit premières journées (record du genre) contre seulement dix-huit pour les Isérois.

Les sourires sont fréquents et le flegme à la Gérard Darmon, chez cet ex-pilier de Rumilly (alors en Pro D2), père de deux enfants et ancien éducateur devenu directeur du service des sports d'Échirolles, à côté de Grenoble. Et qui, parallèlement à son emploi, s'immergera dans le rugby grenoblois dès 2012. En qualité de coach des juniors Crabos, puis des Espoirs, et des Crabos à nouveau, avec lesquels il sera sacré champion de France, l'an passé. En grande partie grâce à une mêlée référence.

«C'est un vrai spécialiste de cet exercice, reprend Senekal. Il en a une philosophie. Quand je me suis mis en quête d'un adjoint pour m'épauler, à l'intersaison, je me suis dit qu'il me fallait un type qui parle la langue des première-ligne et qui bosse sur les nuances. Quelqu'un qui, contrairement à moi, avait toutes les réponses techniques pour utiliser au mieux le potentiel des joueurs.»

«La mêlée est devenue pour moi une recherche permanente. Quelles positions, quelles orientations, quel travail va permettre à mes joueurs d'imprimer de la force et d'empêcher l'adversaire d'en faire de même»

Après quelques échanges, Perrin s'avérera une évidence. Et se muera rapidement en banque de données très appréciables pour le huit de devant rouge et bleu. Passé de Brive à Grenoble cette année, le talonneur Mike Tadjer témoigne : «Jean-Noël est un intello qui a fait des études très poussées sur la biomécanique et qui démontre que ses théories fonctionnent concrètement. Il est perché, et donc passionnant sur la mêlée. Avec lui, tout y a son importance : les positionnements, les distances, les pressions, les liens... Il est hyper pointu.» «Et jamais chiant, ajoute le deuxième-ligne Mickaël Capelli, qui le fréquente depuis 2015. Sa priorité, c'est la sensation des piliers, qu'ils se sentent bien, soient placés comme ils le souhaitent. Jean-Noël, c'est l'homme qui nous manquait.»

Son savoir, sa méthode, JNP (appelé aussi parfois «Nono») les a notamment forgés avec des vidéos et dans les rares bouquins d'experts qui existent au sujet de cette séance de combat qu'il schématise ainsi : «La mêlée, c'est l'une des rares phases collectives où on peut rassembler l'ensemble des avants en un seul point et où on préserve de l'espace pour les attaquants. C'est aussi un des moyens de peser physiquement et mentalement sur l'adversaire avec trois gars qui donnent l'occasion à cinq autres de transmettre de l'énergie aux trois-quarts.»

Bien avant de se faire connaître, Perrin a testé, expérimenté et pas mal discuté avec des kinés, des préparateurs physiques, des judokas ou des lutteurs. «Avant cela, à la base même, ce qui a initié ma démarche, c'était ma volonté de traduire en mots des choses qui sont très kinesthésiques, poursuit le passionné. Joueur, je me suis posé la question de savoir pourquoi ce que je faisais marchait ou pas. La mêlée est devenue pour moi une recherche permanente. Quelles positions, quelles orientations, quel travail va permettre à mes joueurs d'imprimer de la force et d'empêcher l'adversaire d'en faire de même. Comment utiliser au mieux les caractéristiques du bloc d'en face, aussi. Comme un judoka de 80 kg qui en affronte un autre de 100 kg, par exemple. Ou comment évoluer en fonction d'une équipe dont on sait ce qu'elle propose habituellement, mais dont on sait aussi qu'elle pourrait proposer tel ou tel scénario pour nous surprendre.»

Un silence et Jean-Noël Perrin lâche : «La mêlée, c'est prouver tous les jours. C'est être puni quand tu es en confiance.» C'est également, dans son cas, faire corps avec ses «gros». «C'est tout le contraire d'un bourrin, apprécie Fabien Alexandre. Il est attachant, réconfortant et mise beaucoup sur les rapports humains. Il est fin, et, lorsqu'il nous parle, il dose. C'est un sacré pédagogue.» Et un garçon qui se dit volontiers privilégié d'exercer dans un Top 14 qui le découvre.

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#3 03/11/18 12:55

profcgadonf
Membre
Inscrit le: 24/01/16
Messages: 5919

Re: Je voudrais pas me la péter mais

Merde l’Edf va nous le piquer...






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#4 03/11/18 13:05

gudule
Membre
Inscrit le: 18/09/12
Messages: 3809

Re: Je voudrais pas me la péter mais

merci smile






"Il y a 3 choses qui ne servent à rien dans la vie : les couilles du pape, les seins d'une nonne et répondre au post d'un troll du forum du FCG" (Jean Pierre Rives-Renage)

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#5 03/11/18 14:18

Syliodj
Membre
Lieu: Tarn
Inscrit le: 28/05/16
Messages: 3050
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Re: Je voudrais pas me la péter mais

Une vraie pépite, un gars en or, apprécié des joueurs, une osmose rare avec le pack... Un bien bel article et un élément à chaudement conserver...
Merci Gudule et Geulecassée !






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