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Bonjour les forumeuses et forumeurs
La dure loi du champion
Quand un promu se rend chez le champion de France en titre, qui peut croire un seul instant que le promu pourra déjouer tous les pronostics forcément défavorables à son encontre ? À vrai dire, pas grand monde et, je dirais même personne même si, dans le sport, l’incertitude est de mise. De plus, le staff grenoblois avait décidé de faire tourner son effectif afin de voir la profondeur du groupe voire même de modifier les hiérarchies établies depuis le début de saison. Dewald Senekal a déclaré sur le site officiel :« On veut mettre un nouveau souffle d’énergie sur l’équipe, on a ciblé ce match en mettant des joueurs revenant de blessure, en manque de temps de jeu et des revanchards ». Et Dewald était tout « excité de voir la prestation qu’allaient livrer ces joueurs, de voir ce que produira ce mélange de jeunes joueurs et d’anciens et de voir ce qu’ils ont dans les tripes ». Le staff avait aussi décidé de confier le brassard de capitaine à un champion du monde U20 Antonin Berruyer, c’est dire toute la confiance que le staff porte à son égard qui sera, à coup sûr, la rendre en retour sur le terrain. Avec douze changements par rapport à la dernière composition, le staff a clairement besoin de lancer tous les joueurs dans la compétition, qui est loin d’être terminée. Certains commentateurs n’hésitaient pas à parler d’équipe bis grenobloise voire d’impasse. C’est plutôt maladroit à mon goût.
À la lecture de la composition du Castres Olympique, Christophe Urios prend le match très au sérieux. Il sort l’équipe type avec sa charnière redoutable : Urdapilleta -Kockott qui cumule à eux deux 284 matchs de Top 14 alors que celle de Grenoble (Latorre-Valençot) n’en a effectué qu’un seul. C’est dire l’écart d’expérience entre les deux formations à deux postes clés.
Après le match et avec du recul, les Grenoblois n’ont pas à rougir de leur défaite. Ils ont fait honneur au maillot de la première à la dernière minute de jeu. C’est positif. L’état d’esprit est toujours au rendez-vous, les joueurs restent solidaires, les joueurs se sont accrochés, ont tout fait pour enlever le bonus offensif aux Castrais. En vain. Perdre seulement 29-13 alors que beaucoup prédisaient la grosse déculottée et pléthore d’essais encaissés. Depuis sept ans, la moyenne des points encaissés à Pierre Antoine par Grenoble est de 39 points. Ce samedi, Il n’en fut rien. Même si à l’arrivée, c’est encore une défaite. Une défaite ne fait jamais plaisir mais ce ne fut pas le naufrage annoncé par certains. On a encore beaucoup de regrets sur ce match. Les Castrais ont été maladroits (11 ballons perdus en première mi-temps), ils ont vendangé des occasions d’essais, sans doute par excès de confiance, mais Grenoble n’a pas su profiter de toutes ces scories. Urios faisait la tête sur le bord de touche.
À 7 à 6, on s’est mis à croire à l’exploit même si la tournure du match ne ressemblait pas à celui de 2015. Puis, incapables de franchir, les Castrais s’en sont remis au pied de son buteur pour prendre un peu d’avance ! Incroyable, nos joueurs ont fait douter les Castrais sur leur pelouse. Malheureusement, sur deux fautes bêtes, les Grenoblois craquent et encaissent deux essais coup sur coup à la suite de deux portés et se retrouvent menés 22 à 6 juste avant la pause ! Le match est alors plié. Vraiment beaucoup de regrets sur des fautes dont certaines auraient pu être évitées. La moindre faute contre une telle équipe de Castres se paye très chère. L’équipe doit immanquablement grandir et ne plus donner le bâton pour se faire battre.
À partir du moment où le CO mène trois essais à 0 à la mi-temps, on pouvait craindre le pire pour les 40 minutes restantes. Eh ben non, les Castrais seront contrariés par des Grenoblois qui ne lâcheront rien, qui s’accrocheront. Au final, en seconde mi-temps, les deux équipes regagneront les vestiaires sur un score de parité : 7 partout ! Les Grenoblois ont même bousculé les hommes d’Urios. Certes Grenoble perd pour la quatrième fois, ne ramène rien de son voyage, n’a pas encore débloqué le compteur de victoire ! Mais on retiendra pas mal de choses intéressantes : Gaëtan Germain, à condition qu’il puisse jouer, a montré qu’il n’a pas perdu tout son talent. J’espère qu’il sera présent contre l’Usap. On risque d’en avoir besoin. La mêlée a tenu tête à celle de Castres, c’est une bonne nouvelle ! Des joueurs comme Tupuola, Geraci, Oz s’affirment. On a vu à l’œuvre Steeve Blanc-Mappaz, Lazar, c’est plutôt intéressant
La semaine prochaine, ce sera le MATCH que tout le monde attend avec impatience : FCG- Perpignan. Le FCG a été battu trois fois la saison dernière par l’USAP dont la fameuse finale de Pro D2 ! Personne n’a oublié la furie des supporters des Catalans, personne n’a oublié le tour de force de la mêlée catalane et personne n’a oublié les facéties du pilier gauche Forletta ! Ce match sera un premier tournant dans la saison en vue du maintien.
Une haie d’honneur sera organisée par les supporters pour insuffler un supplément d’âme à nos joueurs qui devront livrer un gros match pour l’emporter ! À La Rochelle, les Catalans ont montré qu’ils avaient du cœur, ont montré beaucoup de résistance. Ils sont toujours à la limite dans tous les secteurs du jeu : limite hors-jeu, dans les rucks, ils font tout pour ralentir les sorties, en mêlée, ils ont souffert. Ils sont joueurs, n’hésitent pas à envoyer du jeu aux quatre coins du terrain, les trois-quarts ont des cannes ! Attention, samedi match à haut risque.
Dans le midol :
Les étoiles :
2 étoiles : Lazar et Tupuola
1étoile : Nkinsi
Les stats : temps de jeu 36 minutes et 37 s
Pénalités : FCG : 10 CO : 11
Plaquages : FCG : 114 CO : 180
Franchissements : FCG : 5 CO : 16 ! aie la défense
Ballons perdus : FCG : 14 CO : 8
Passes : FCG : 112 CO : 113
« Retour presque gagnant » titre Quentin Put
Quentin rappelle le passage de Lazar au CO. Puis il présente le match en commençant par « les Grenoblois ont perdu avec les honneurs » Le journaliste souligne le bon travail de Lazar dont sa sortie à la 51e minute a changé la donne en mêlée côté Grenoble. Le journaliste rappelle le contexte particulier du match pour notre pilier gauche qui affrontait ses anciens co-équipiers, son année blanche de l’année passée et sa préparation estivale décalée par rapport à ses collègues.
À noter dans le compte rendu du match de Perpignan les propos d’Alan Bazo « C’est une rencontre plus qu’importante qui va compter plus qu’un match. On y pense depuis quelques temps. » Le ton du match est donné.
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Satisfait de voir nos jeunes s aguerrir. Sur qu on aura besoin de tout le monde cet année pour arracher le maintien.
Quel bonheur de voir notre mélé ne pas se faire defoncer et nous coûter une pénalité a chaque introduction.
Nos arrières ont beaucoup d intentions. Peu sont passées à cause de La Défense de fer de castres ( Montpellier et Toulon peuvent en témoigner... !)
Ne baissez pas les bras. En gardant votre engagement, ça va finir par payer. J espère que ce n est pas grave pour germain, on voit bien l importance de son jeu au pied.
Dernière modification par le n 5 (17/09/18 07:16)
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merci pour ton commentaire avisé.
quand à Bozo, il fait une fixette sur nous car il a si peur que ça de ne pas gagner un seul match cette saison?
Pour un club ambitieux, il est bien pâle le mec...et il le sera encore plus en repartant les valises pleines...
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Bozo le clown?
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forletta devait croie au moment de chanter qu'on allait perdre contre oyo et donc ne pas nous rencontrer en top14
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Arrêtez !
Il sera pas sur la feuille de match !
Sont pas fou les catalans...
Ils savent bien que le gars ne pourra pas jouer tranquillement son match et donc , ils joueront à 14 au lieu de 15 !
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hans a écrit:
forletta devait croie au moment de chanter qu'on allait perdre contre oyo et donc ne pas nous rencontrer en top14
depuis il prend des cours de chant..pour ne pas être ridicule
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