Bienvenue sur le forum des supporters du FCG
Vous n'êtes pas identifié.
Quelle belle matinée , les fenêtres à peines ouvertes, je sens déjà les premiers rayons d'un soleil perturbé caresser mes fragiles ailes rouges et bleues. Alors soyons fou, aujourd'hui ,je me lance,que dis-je, je prends le risque énorme de m'envoler bien plus loin au dessus du drac. De franchir la frontière Grenobloise de dépasser Vinay et ses fètes de réputation internationale...
Aidé par un vent violent me voilà propulsé en France, mon beau pays des droits de l'homme et des belles paroles. Tout est beau,et plutôt vert. Sous mes pieds défilent de si beaux paysages,que l'envie me prend de planer un peu plus longtemps pour profiter de ce moment. C'est dur de stagner, alors je tourne en rond ,je virevolte. Depuis quelques temps,en bas tout est propre, un coup de karcher a été donné au sol ,efficace et ciblé,ce qui donne un aspect bien plus lisse . Tout les journaux entonnent la même chanson de bonheur ,tout est impecable, mon pays est de plus en plus beau. Moi plutôt enclin à la fuite,je ne regrette en rien ce calme" souverain". Et le vent me pousse encore plus loin...
Soudain mon air si frais et ascendant, est contrarié, par une odeur nausébonde. Plus bas ,bien plus bas, des déguenillés fuient d'Argenteuil déboussolés qu'ils sont par une odeur de mort. Une sorte de ,parfum des années noires un parfum en signe de volonté clairement affichée d'offrir d'enfin une terre plus propre, débarassée de tous ses intrus. Un grand coup d'insecticide .Mais en voulant éradiqué la saleté pour le plus grand bien des propres sur eux,on ne peut épargner d'innocentes victimes. Et me voilà atteint moi aussi par les gaz,une odeur bien pire qu'un string trop porté ,avec quelques relans de goût bulgare, ce qui donne un touche, plus sensuelle à ma chute . Car moi aussi touché durement je tombe,coupable d'une pensée différente certainement.. Mais je dois résister je maintiens le cap et je remonte non,sans mal. Sous moi,je vois s'en aller tous ces tourments. A présent ,je survole,une aire de jeu,sur laquelle des jeunes gens gigantesques,s'affrontent se disputant un ballon qui ne tourne pas très rond Leur puissance et leur force a quelque chose de vertueux, un grand bol d'air frais me requinque alors, et je me dis, que même quand les gens d'en bas approuveront à 80% ce que l'on veut pour leur lendemain qui me font pleurer. Et bien moi,tant que mes ailes me porteront je pourrai toujours trouver des raisons de croire à une autre vie. Le vent tombe,et mon caddie m'attend,bien garé dans son rail ... C'est pas tout ça,...
Hors ligne