Forum FCG

French bashing…

(ou texte réalisé en utilisant les titres des chansons de Bashung…)


"La nuit je mens, je prends des trains à travers la plaine…"

Mais tant de nuits avec des cauchemars assemblés comme un Légo, cette malédiction à perte de vue mais toujours sur la ligne blanche  ! Finies ces nights in white satin, hier à Sousse, demain au Camping Jazz de Bruxelles ou à Ostende, ces rêves partagés avec des grands voyageurs cherchant encore des lieux bijou bijou pour un week-end doux. Finis les "je me dore" des matins radieux, les nuits halloween et les idylles au Caire ou au pavillon des lauriers. Not tonight Joséphine, fini, j’croise aux Hébrides, mes prisons dorées de roman-photos.

Cette nuit comme chaque nuit Bébé, intrépide malgré la fièvre, j’étais chez Max le coiffeur pour hommes et je me sentais comme sur un trapèze en me repassant les mots bleus, ceux de Madame Rêve (ell's'fait rougir toute seule) ou ceux du secret des banquises… Moi, un peu Helvète underground, parfois pyromane face à des lendemains qui tuent, je voulais faire une Ode à la vie, sans la peur des mots, sans chanson du loup écrite sur de la toile émeri dans un aéroplane!

Mais où sont passés les reviens vas-t-en sans blablas, ces vertiges de l’amour, ce cantique des cantiques dont l’élégance et l’irréel ont fait que Madame rêve même si Martine boude sous son angora (ça cache quekchose Herr Major.)

Mais quelle folie intégriste imbécile et tous ces cris : Feu ! Bombez ! Rebel ! Bistouri scalpel ! Meurtre à l’extincteur ! Interdisez tout, même la bière et le Beaujolais Novo ! Le tout dans des volutes dignes d’un climax d’assassinats ignobles perpétrés contre des résidents de la République… On va bientôt entendre un "Je tuerai la pianiste ! " et pourquoi pas aussi l’apiculteur !

Hey Joe ! Fais gaffe ! La Coupole est pleine ! Finie l’imprudence, bougre d’animal on est mal. Apres d’âpres hostilités, tu ne peux plus chanter That's all right mama ! Mais même si tu cries désespérément SOS Amor ou si tu voyages en solitaire pour fuir cette ambiance d’imprudence alcaline, prends un peu d'amour avec une prise femelle branchée sur le secteur.

Que faire devant les lendemains qui tuent ? Que faire devant ces inhumanités à perte de vue et devant cette promenade assassinée et noire de monde ? Passer milliards de nuits dans le frigo intégriste ? Mes bras m’en tomberaient comme après un dimanche à Tchernobyl ! Toi l’horreur quotidienne, tu m’as jeté comme un âne plane sur un peu de bruine.

Que la foule est beautiful ! Mais quel horrible été où un flash forward comme "touche pas à mon pote" ne peut plus rien contre la folie de pensionnaires d’un lunatic asylum qui chantent pour leur prédicateur "Guru, tu es mon führer de vivre."  Irréel ? Non ! Imaginaire d’une dépression au-dessus du jardin promis par le pianiste de l’Eden avec ses vierges elles aussi promises à l’arrivée du tour de l’ignorance, de la peur des mots, tango funèbre pour Lou Ravi.

Malédiction et outrage, araignée, kalabougie et inside dope. Blue eyes crying in the rain !

Pas de silence mes anges !

Métamorphose nécessaire, chacun de nous doit rester volontaire. Allez, osez Joséphine, Milady (ell's'fait rougir toute seule,) Suzanne ou  Gaby… oh ! Gaby ! Même Marilou sous la neige ! Comme elles, défendons notre liberté et notre laïcité ! Premiers Symptômes même sur Kalliste ! Danses d’ici ! Faisons envie ! Faites monter l’eau et le vin !

Moi, j’avais un pense-bête ! Ah te revoir, la Liberté de penser, sans aucun express et sans  poissons d’avril  (hein, Max Amphibie ?) contre lesquels je fume pour oublier que tu bois. Mais, légère éclaircie, j’ai longtemps contemplé ton profil digne d’un horoscope… Jamais d’autre que toi. Je ne croirai plus jamais à l'amour sans toi, toi la trompe d’érection mentale.

Même si j’passe pour une caravane (simplement quelques jours, pas plus et avant 2043) pas question que j’perde le feeling… Je voudrais de nouveau avoir l’impression que je j’sors avec ma frangine, la Laïcité, car, incrédule devant la barbarie, je t’ai manqué… J’avais un peu oublié que cette laïcité she belongs to me et que j’en suis aficionado… C’est un peu ma petite entreprise où je me dore comme des amants d’un jour. J'écume, je malaxe et dans la foulée, j’envisage… l’amour c’est pas confortable sans toi aussi.

Mais est-ce aimer ? Est-ce une fantaisie militaire, une Cendrillon De Chinatown ou la Vénus revisitée par Manset ? Est-ce simplement mon domaine privé, mon Sud ou une scène de manager ?

What's in a bird ?

Y’a un yeti ?

"Si c’est pas malheureux not "mond" qui part en brioche…
Marcel regard’ moi, j’vais pleurer, c’est moche…"

C'est comment qu'on freine ?

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Dernière modification par Minédipiù (29/07/16 08:01)